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Une affaire sordide devant la cour d’assises de Metz
La cour d’assises de Metz a récemment été le théâtre d’une affaire des plus sordides impliquant deux jeunes femmes condamnées pour des actes inqualifiables sur un homme âgé. En juillet 2022, la victime, un septuagénaire, a été retrouvée attachée et saucissonnée dans son appartement, victime d’un odieux acte de séquestration et de vol motivé par le racket et des faveurs sexuelles. Les détails macabres de cette affaire ont choqué la communauté de Metz et suscité l’indignation générale.
Des agresseuses bien connues de la victime
Les circonstances de cette affaire troublante ont révélé un lien préexistant entre la victime et ses agresseuses. L’homme, né en 1946, a été retrouvé attaché à son domicile avec du ruban adhésif et le tuyau de son appareil à oxygène, le laissant avec 10 jours d’incapacité temporaire de travail. Il a raconté aux enquêteurs avoir été visité par une jeune femme qu’il connaissait depuis 2019, accompagnée de deux autres femmes et d’un bébé. Ces individus ont alors pénétré de force dans son logement, proférant des accusations odieuses à son encontre et le menaçant pour obtenir de l’argent. Finalement, ils ont dérobé 80 euros, deux téléphones portables, des cigarettes et des denrées alimentaires avant de quitter les lieux.
Extorsion et manipulation
La victime a été contrainte d’appeler l’une de ses filles pour obtenir les codes de sa carte bancaire, sous prétexte de vouloir commander en ligne et se restaurer. Alertée par cette demande inhabituelle, la fille a expliqué aux autorités que son père était régulièrement extorqué par l’une des agresseuses, en particulier en début de mois lorsque sa pension de retraite lui était versée. Une plainte antérieure pour extorsion avait déjà été déposée, faisant état d’une somme de 12 000 euros soutirée à la victime.
Un accord malsain
Malheureusement, le septuagénaire, décédé en cours d’instruction, avait reconnu avoir financièrement aidé l’une des jeunes femmes en échange de faveurs sexuelles. Selon son fils, cette relation toxique était une « contrainte acceptée » pour assouvir ses pulsions, jetant une lumière sombre sur les véritables motivations derrière ces actes répréhensibles. La troisième complice, âgée de seulement 12 ans au moment des faits, devra répondre de ses actes devant le tribunal pour enfants.
Peines clémentes et controverse
Malgré les demandes de l’avocate générale pour des peines plus sévères, les deux accusées ont écopé de peines de cinq et deux ans de prison, assorties d’un an avec sursis pour chacune. Cette sentence clémente a suscité une vague de controverse et de débat autour de la justice face à de tels actes cruels. L’affaire a laissé un goût amer dans la bouche des habitants de Metz, confrontant la société à la réalité brutale de la violence et de l’exploitation des personnes vulnérables.