Les équipes de la mairie de Fumel (Lot-et-Garonne) restent en état d’alerte après une cyberattaque survenue vendredi 3 octobre. Les services municipaux ont été touchés par des hackeurs qui pourraient appartenir à un cartel malaisien, selon un signalement de France 3 Régions.
Le premier agent à se connecter au serveur a constaté l’intrusion : l’écran d’accueil habituel avait été remplacé par un message en anglais incitant à cliquer sur un lien menant à une demande de rançon. Le service informatique municipal a confirmé qu’il s’agissait d’un piratage.
Données cryptées et gang malaisien
Un logiciel malveillant a chiffré l’ensemble des données de la collectivité, une méthode caractéristique, selon l’Agence nationale de Sécurité des systèmes d’information, des cartels malaisiens « habitués à ce genre de démarche ». Le groupe de hackeurs aurait infiltré le système environ quinze jours auparavant pour collecter puis crypter les fichiers.
Les équipes informatiques ont tenté de sécuriser le réseau, mais certains services municipaux sont restés paralysés. Le maire, Jean‑Louis Costes, a indiqué avoir souscrit une assurance spécifique pour ce type d’événement ; la gestion de la crise a déjà nécessité 24 000 euros de prestations.
Selon l’élu, un retour progressif à la normale est envisagé d’ici deux à trois semaines, tandis que la cyberattaque continue d’impacter le fonctionnement de la mairie.