Une étudiante de 22 ans, résidant dans le Doubs et inscrite en deuxième année à l’Institut de Formation aux Métiers de la Santé de l’Hôpital nord Franche-Comté, a été victime d’un vol d’identité qui lui a coûté plus de 2.000 euros d’amendes. Elle a reçu une première contravention majorée de 180 euros le 14 décembre, pour un contrôle effectué à la gare de Belfort cinq mois plus tôt. Pourtant, elle affirme avoir travaillé ce jour-là pour financer ses études et n’avoir jamais emprunté ce train.
Suite à cette notification, elle a contacté le service concerné et constaté que cette verbalisation n’était que la première d’une série. En tout, la SNCF lui réclamait 2.175 euros pour onze trajets effectués sans titre de transport, trajets qu’elle n’avait pas réalisés. Malgré le dépôt d’une plainte dès le 16 décembre, son compte bancaire a été saisi sur demande de la trésorerie du Haut-Rhin afin de recouvrer ces sommes.
Des difficultés financières engendrées par l’usurpation
N’ayant pas le montant réclamé sur ses comptes, l’étudiante a traversé une période particulièrement éprouvante. Elle explique : « J’ai l’habitude de travailler pour payer mes études. Mais là, je devais travailler pour rembourser des amendes dont je n’étais pas à l’origine. » Cette situation a accru son stress et son sentiment d’injustice.
Le 9 avril, l’officier du ministère public a informé la jeune femme par courrier que les poursuites à son encontre étaient classées sans suite. Les sommes prélevées devraient lui être restituées. Néanmoins, elle reste inquiète quant à la possibilité que la personne ayant usurpé son identité continue ses agissements, au vu des onze trafics déjà enregistrés à son nom.