Les faits ont été signalés par l’association Utopia 56. D’après les informations partagées par France 3 Hauts-de-France, des migrants ont été violentés durant la nuit du 9 au 10 septembre. Ces derniers ont été victimes de « propos haineux », de « tentatives d’intimidation », d’« agressions verbales et physiques » et de « vols ».
L’organisme a saisi le tribunal de Dunkerque (Nord) afin de déterminer le ou les auteurs des faits. Celui-ci a ouvert une enquête préliminaire pour « violences aggravées » le 18 septembre.
L’extrême droite britannique soupçonnée
Pour le moment, les investigations sont en cours. Selon les éléments communiqués par Utopia 56, des activistes d’extrême droite britannique, également membres du parti UKIP, seraient impliqués dans ces violences.
Une vidéo des incidents, survenus il y a quelques semaines, a été publiée mardi dernier sur le compte X des adhérents du courant politique. Cette dernière, selon l’association, « corroborerait les faits ». L’AFP a contacté le parti UKIP, qui a confirmé la venue régulière de ses membres de l’autre côté de la Manche, sans toutefois confirmer leur implication dans ces violences.
