Escroquerie à Nîmes : Arnaque sur Le Bon Coin touchant des centaines

par Olivier
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Escroquerie à Nîmes : Arnaque sur Le Bon Coin touchant des centaines
France
Jérôme Diesnis

Jérôme Diesnis – Publié le 13/02/2025 à 10h20 • Mis à jour le 13/02/2025 à 10h20

L’essentiel

  • Une cinquantaine de plaintes ont été déposées auprès du parquet de Nîmes concernant la société Mondial Auto 42.
  • La société aurait escroqué ses clients pour plus d’un million d’euros en vendant des véhicules sur Leboncoin sans jamais assurer leur livraison.
  • Tant des particuliers que des professionnels ont été dupe de publicités et de réponses commerciales jugées crédibles.

Le parquet de ( ) a reçu une cinquantaine de plaintes depuis le début de l’année 2025. Ces signalements concernent les clients d’une société basée à Nîmes, Mondial Auto 42. « Les victimes, réparties sur l’ensemble du territoire national, ont déniché des véhicules sur le site de vente en ligne et effectué des paiements au profit de l’entreprise, sans jamais recevoir leur commande », indique Nathalie Welte, procureure de la République adjointe.

Le préjudice totaliserait plus d’un million d’euros. La société se présentait comme spécialiste de l’import de véhicules haut de gamme en provenance de l’étranger. Malgré des tarifs attractifs, rien n’éveillait les soupçons d’une arnaque. Selon plusieurs témoignages, « tout était en ordre – le châssis du véhicule, l’inscription sur le site société.com, et même les vérifications effectuées auprès du concessionnaire à l’aide du numéro de série », explique une victime dans une interview accordée à France 3.

Ce stratagème frauduleux a touché également des professionnels. En effet, plusieurs d’entre eux ont suivi le même processus : d’abord séduits par des annonces convaincantes, ils ont ensuite échangé avec des commerciaux dont le discours inspirait confiance. À tel point qu’un professionnel expérimenté de l’import-export, basé en région parisienne, a acquis six véhicules, s’appuyant sur la crédibilité des échanges.

Les virements ont été effectués vers une banque domiciliée en France. Une enquête préliminaire pour escroquerie aggravée a été ouverte et confiée au Service interdépartemental de la police judiciaire de l’Hérault, en collaboration avec le Groupe interministériel de recherche du Gard, selon Nathalie Welte.

 
 
 
 
 
 
 

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