Le 22 septembre, un corps humain démembré a été repêché au niveau de l’écluse de la Chaînette, à Auxerre, dans l’Yonne. Le parquet a immédiatement ouvert une enquête pour déterminer les circonstances du décès et tenter d’identifier la victime, le cadavre étant méconnaissable.
L’état de la dépouille — dépourvue de bras et de jambes — n’a pas permis aux enquêteurs ni au médecin légiste d’établir une identification ni d’appuyer une hypothèse sur les causes de la mort. Face à cette situation, le parquet a ordonné des analyses ADN, et les fichiers ont fini par permettre une identification, selon Ici Auxerre.
Un jeune homme connu des services
La victime figurait au fichier national des empreintes génétiques pour des infractions commises notamment à Auxerre. Il s’agit d’un jeune homme d’une vingtaine d’années, de nationalité rwandaise et en situation irrégulière en France. Sa disparition n’avait pas été signalée, mais l’ADN a permis d’attribuer un nom au corps découvert dans l’Yonne. Les causes du décès restent cependant inconnues.
Des analyses complémentaires, « notamment toxicologiques », doivent encore être réalisées, précise le parquet. Les membres supérieurs et inférieurs du jeune homme n’ont toujours pas été retrouvés.