Incendie à Rennes : un ancien séminaire ravagé, 50 sinistrés à déplorer

par Angela
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Incendie à Rennes : un ancien séminaire ravagé, 50 sinistrés à déplorer

Un incendie dévastateur à Saint-Méen-le-Grand

Dans une tragique matinée du mardi, un incendie d’une ampleur considérable a ravagé un bâtiment historique situé à Saint-Méen-le-Grand, à seulement 50 km à l’ouest de Rennes, dans le département de l’Ille-et-Vilaine. Les pompiers ont reçu l’alerte peu après 8 heures et se sont rapidement rendus sur les lieux, où ils ont découvert un ancien séminaire reconverti en logements sociaux, partiellement en flammes.

Les dégâts sont significatifs, mais les autorités ont souligné que le pire avait été évité, notamment grâce à une intervention rapide et efficace des pompiers. Environ cinquante occupants ont été évacués en toute sécurité, sans qu’aucun blessé ne soit à déplorer.

Les origines du sinistre

D’après les premiers rapports établis par les pompiers, le feu aurait débuté au niveau d’un compteur électrique, situé dans la cage d’escalier du bâtiment. Ce départ de feu a été si soudain et imprévisible qu’il s’est propagé très rapidement, touchant plusieurs appartements et ravageant l’intégralité des combles d’un bâtiment qui s’étend sur 1.500 m².

Le colonel Jérôme Guinard, du Service départemental d’incendie et de secours (SDIS) d’Ille-et-Vilaine, a précisé que les équipes de secours ont dû réaliser plusieurs sauvetages à l’aide d’échelles aériennes. Leur intervention rapide a permis d’évacuer des résidents piégés par les flammes, mettant en œuvre les protocoles de sécurisation nécessaires dans une situation d’urgence.

La bataille contre les flammes

Avec une réelle menace de propagation vers l’abbatiale contiguë — une structure datant de plus de 1.000 ans, abritant de nombreuses œuvres d’art précieuses —, les pompiers ont dû faire preuve d’une vigilance extrême. Jérôme Guinard a déclaré que la protection de cette abbatiale était l’une des priorités majeures, après assurer la sécurité des personnes.

Heureusement, malgré les lourds dégâts infligés au bâtiment principal, le risque de dévastation pour l’abbatiale millénaire a été maîtrisé. À la mi-journée, les pompiers ont pu rassurer les habitants quant à la situation, bien qu’ils aient continué leurs opérations d’extinction et de déblaiement des gravats, pour sécuriser complètement les lieux.

Les conséquences pour les sinistrés

Au total, 37 appartements se trouvaient dans le bâtiment touché par le feu. Les efforts de relogement ont été rapidement mis en œuvre par le bailleur social Espacil Habitat, qui travaille d’arrache-pied pour trouver des solutions adaptées aux 47 personnes évacuées. Ces sinistrés ont été regroupés dans un cinéma voisin, où ils bénéficient d’une prise en charge temporaire.

Les conséquences émotionnelles et psychologiques d’un tel événement pour les résidents ne doivent pas être sous-estimées. Pour beaucoup, la perte de leur foyer représente un choc immense et un sentiment d’insécurité qui ne se dissipe pas de sitôt.

Un patrimoine à protéger

L’incendie à Saint-Méen-le-Grand met en lumière un aspect souvent négligé : la préservation de notre patrimoine historique en cas de sinistre. Les bâtiments anciens, avec leur architecture unique et leurs histoires, sont des témoignages de notre héritage culturel. La fuite d’un feu menaçant à proximité d’une abbatiale, comme celui-ci, interpelle sur la nécessité d’une vigilance accrue et de moyens de protection adaptés.

Des discussions seront sans doute menées à l’échelle locale sur comment renforcer la sécurité des bâtiments historiques, afin d’éviter que des catastrophes similaires ne se reproduisent à l’avenir. Notre patrimoine mérite d’être protégé avec diligence, et les leçons tirées de tels événements sont cruciales pour l’avenir.

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