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Mahdi B., un influenceur algérien âgé de 29 ans, avait été condamné en janvier à une peine de huit mois de prison ferme pour apologie du terrorisme. Placé en détention à la suite de cette condamnation, il était censé être privé de tout moyen de nuire. Cependant, il a été interpellé lundi au centre de rétention administrative (CRA) du Mesnil-Amelot, en Seine-et-Marne, alors qu’il était visé par une obligation de quitter le territoire français (OQTF).
D’après une source policière, Mahdi B. aurait poursuivi ses actes d’apologie du terrorisme depuis sa cellule à Villepinte. Il diffusait notamment des vidéos via le compte TikTok de son frère, dans lesquelles il faisait référence à l’usage d’une kalachnikov. Son frère, âgé de 26 ans, a également été placé en garde à vue dans le cadre de l’enquête, déclenchée suite à un signalement du préfet de police de Paris.
Lors de sa condamnation en janvier, Mahdi B. avait été jugé en comparution immédiate au tribunal judiciaire de Bobigny. Les autorités avaient relevé une vidéo postée dans laquelle il évoquait, en arabe, un « retour » du terrorisme ainsi que la « pose d’une bombe à La Défense ».
Une série d’interpellations d’influenceurs algériens
Depuis le début de l’année, plusieurs influenceurs algériens ont été interpellés par les autorités françaises dans un contexte diplomatique tendu entre la France et l’Algérie. Ces interpellations visaient notamment à organiser leur expulsion vers l’Algérie. Plusieurs d’entre eux sont soupçonnés d’activités similaires d’apologie du terrorisme sur les réseaux sociaux, notamment sur TikTok.
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