Une scène macabre a secoué un quartier résidentiel de Vigneux-sur-Seine, dans l’Essonne. Le 21 février, les secours, alertés par la fille de la victime, ont découvert Maria, 71 ans, décédée depuis plusieurs jours dans sa maison. Son fils, Mickaël, âgé de 40 ans et présentant des troubles psychiatriques, est accusé d’avoir mis fin à ses jours avant de vivre reclus avec le corps.
L’alerte a été donnée par la fille de Maria, qui était inquiète de ne plus avoir de nouvelles de sa mère depuis près de quinze jours. Lorsque les pompiers et les policiers sont intervenus, ils ont été confrontés à une scène glaçante. Mickaël, pieds nus, amaigri et portant des taches de sang, se trouvait dans la maison plongée dans l’obscurité. En état de choc, il proférait des propos incohérents, clamant aux secouristes : « J’ai rien fait ! ». Le corps de Maria, en décomposition avancée, a été retrouvé peu après.
Une enquête pour « assassinat » ouverte
Les premières constatations indiquent que la septuagénaire aurait été tuée au début du mois de février, tandis que son fils continuait à vivre dans la maison. Après son interpellation, Mickaël a été hospitalisé dans un établissement psychiatrique et, en raison de son état, n’a pas pu être placés en garde à vue. Une enquête pour « assassinat » a été ouverte et une autopsie sera réalisée pour déterminer les circonstances exactes du décès.
Maria était connue dans son quartier pour sa gentillesse et ses contributions en vêtements aux riverains. Elle hébergeait son fils au sous-sol depuis le décès de son époux. Mickaël, décrit comme « très perturbé », passait la majorité de son temps reclus. Le maire de Vigneux-sur-Seine, Thomas Chazal, a précisé que Mickaël n’était pas suivi par les services municipaux. Ce drame évoque une affaire similaire survenue en décembre à Draveil, où un jeune homme souffrant de troubles psychiatriques avait poignardé sa mère.