Meurtre de Louise : parents inquiets à Epinay-sur-Orge

par Olivier
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Meurtre de Louise : parents inquiets à Epinay-sur-Orge
France

Romarik Le Dourneuf
Publié le 10/02/2025 à 17h32 • Mis à jour le 10/02/2025 à 19h14

Romarik Le Dourneuf

Ce lundi marque la reprise des cours au collège André-Maurois, établissement où était inscrite Louise, 11 ans. La petite élève, qui avait disparu en revenant de l’école vendredi soir, a été retrouvée morte dans un bois de Longjumeau, en Essonne, plongeant la ville d’Epinay-sur-Orge dans une profonde stupeur. Dans ce contexte douloureux, de nombreux parents accompagnent désormais leurs enfants, refusant de les laisser affronter seuls le trajet domicile-école.

Plusieurs témoignages donnent à voir une communauté encore sous le choc :

  • Des parents, grands-parents et frères plus âgés s’organisent pour assurer la sécurité des trajets, que ce soit par l’accompagnement en voiture ou à pied.
  • Des dispositifs comme le pédibus, déjà envisagés par certaines associations de parents d’élèves, se concrétisent au fil de la matinée, malgré les questions sur leur couverture totale.
  • Des solutions temporaires, comme le passage en demi-pension pour réduire les déplacements, se dessinent dans une tentative de rassurer chacun face aux risques qu’engendre l’attente de l’arrestation du coupable.

La disparition brutale de Louise a suscité de vives inquiétudes parmi les riverains et les parents. Marie-Anne, une habitante du quartier, décrit un sentiment d’incrédulité en voyant les enfants arriver en accompagnement obligatoire au collège, évitant ainsi de se déplacer seuls lors des moments critiques, que ce soit à l’entrée le matin ou avant le déjeuner.

Les efforts ne se limitent pas aux familles : l’ensemble de la communauté se mobilise pour obtenir une présence accrue aux abords de l’établissement, que ce soit par l’intervention de personnels municipaux ou d’élèves désireux de protéger les plus jeunes. Des parents, déjà ébranlés par la tragédie, ont même accepté de modifier leur quotidien pour escorter leurs enfants à tout moment, convaincus que la moindre faille en matière de sécurité pourrait ouvrir la porte à de nouveaux drames.

Dans l’après-midi, les autorités judiciaires ont fait savoir qu’un homme de 23 ans et sa mère étaient désormais en garde à vue. La mesure, bien que rassurante pour certains, n’efface pas l’angoisse persistante et les interrogations sur l’avenir des déplacements scolaires. Pour beaucoup, il est désormais impensable de laisser des enfants parcourir seuls une distance qui, en temps normal, ne poserait pas de problème.

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