Meurtre sordide en Italie : un homme démembré, sa femme et sa mère arrêtées

par Olivier
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Meurtre sordide en Italie : un homme démembré, sa femme et sa mère arrêtées
Italie

Un meurtre sordide a secoué la petite commune de Gemona del Friuli, en Italie. Un homme de 35 ans a été retrouvé mort à son domicile, démembré et dissimulé dans une poubelle enterrée à la cave, recouverte de chaux vive. Ce macabre tableau a été découvert après qu’une alerte a été donnée par la femme et la mère de la victime, qui partageaient le même logement.

Les deux femmes ont été rapidement placées en garde à vue et ont avoué être responsables du décès de cet homme. Selon les premières investigations, la victime serait décédée plusieurs jours avant que son corps ne soit découvert. Pour l’instant, les motifs de cet homicide restent obscurs car les suspectes n’ont fourni aucune explication claire.

Des tensions familiales à l’origine du drame ?

Selon des informations supplémentaires, le trentenaire avait envisagé de quitter l’Italie avec sa compagne, une Colombienne de 30 ans, et leur fillette de six mois, pour s’installer en Colombie. Il y possédait une ancienne activité de restauration dans laquelle il souhaitait reprendre pied. Cette décision aurait provoqué un profond désaccord avec sa femme, qui refusait de retourner dans son pays d’origine, ainsi qu’avec sa mère.

Au cours de son interrogatoire, la mère a révélé avoir tissé une relation très forte avec sa belle-fille, qu’elle considérait comme la fille qu’elle « n’a jamais eue ». Elle aurait été incapable de supporter l’idée d’être séparée d’elles, notamment de sa petite-fille. « Ces deux femmes semblent avoir eu des rôles distincts dans ce drame, rôles qui doivent encore être précisément établis », a précisé la procureure adjointe de la province d’Udine.

Une communauté sous le choc

Le maire de Gemona del Friuli a déclaré que « jamais une tragédie de cette ampleur n’avait été vécue dans l’histoire de cette municipalité ». Il exprime le choc profond ressenti par les habitants et souligne que « la priorité est désormais de protéger la petite fille ». Cette affaire fragile et douloureuse a réveillé de nombreuses questions autour de l’équilibre familial et de la violence domestique.

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