Procès à Angers : meurtre involontaire lors d’un feu d’artifice tragique

par Olivier
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Procès à Angers : meurtre involontaire lors d'un feu d'artifice tragique
France

Un drame pendant le feu d’artifice de Cholet

Le 14 juillet 2022, le public était rassemblé en foule au parc de Moine à Cholet (Maine-et-Loire) pour assister au traditionnel feu d’artifice. Malheureusement, trois minutes après le début du spectacle, un incident tragique s’est produit. Plusieurs fusées ont explosé dans la foule, touchant un groupe de spectateurs qui se trouvaient trop près du site de tir, une zone habituellement interdite au public. Cette explosion a causé la mort d’un enfant de sept ans ainsi que de sa sœur de 24 ans. Les parents et le compagnon de la jeune femme ont également subi des blessures graves, tandis que douze autres personnes ont été légèrement blessées.

Le procès des responsabilité

À partir de ce lundi, le tribunal correctionnel d’Angers examine les responsabilités dans ce drame, avec le maire de Cholet, Gilles Bourdouleix, et quatre autres prévenus dans le box des accusés. Ils doivent faire face à des charges d’homicides et de blessures involontaires. D’après le procureur de la République d’Angers, Eric Bouillard, le maire est accusé d’avoir manqué à ses obligations en déléguant l’organisation du feu d’artifice à une association sans vérifier les aspects de sécurité. Il lui est reproché de ne pas avoir imposé la mise en place de barrières de sécurité pour protéger le public.

Les autres accusés incluent l’artificier et son employeur, la société HTP, qui sont poursuivis pour avoir tiré le feu d’artifice malgré la présence de personnes dans une zone interdite, ainsi que pour l’utilisation de matériel qui était inadapté ou endommagé. L’association Cholet Événements est également concernée, accusée de ne pas avoir garanti le respect de la zone de sécurité et de ne pas avoir informé suffisamment le maire sur les mesures de sécurité à prendre.

Les attentes des victimes

Les avocats des parties civiles, Maîtres Pascal Rouiller et Sandra Chirac, ont pris la parole au sujet du procès en signalant que leurs clients ne cherchent pas à désigner des coupables spécifiques mais reconnaissent que la source de leur souffrance est complexe et multiple. Ils insistent sur le fait que les victimes souhait17ent occuper une place significative lors des audiences afin de mieux évaluer les responsabilités pénales en jeu au fil des débats.

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