Que devenir du corps de Richard Ramirez après sa mort ?
Richard Ramirez, surnommé le « Night Stalker », a été condamné à mort en 1989 après avoir été reconnu coupable de meurtres, de mutilations et d’agressions sexuelles sur au moins 14 victimes, âgées de 9 à plus de 80 ans. Après une incarcération de plus de deux décennies, il est décédé le 7 juin 2013 à l’âge de 53 ans en raison de complications liées à un lymphome B, un type de cancer associé à l’hépatite C. À sa mort, son corps est resté sans revendication par ses proches et a finalement été incinéré.
La longue attente de la condamnation de Ramirez sur le couloir de la mort avait soulevé de nombreuses controverses. Des victimes, comme Bill Carns, qui avait subi une paralysie partielle à cause de l’attaque de Ramirez, ont exprimé leur indignation quant à la durée de son séjour en prison. Le fait que sa mort ait été annoncée seulement après des années d’attente a provocé des réactions mitigées, certains estimant qu’il aurait dû faire face à la justice bien plus tôt.
Malgré les horreurs de son crimes, Ramirez avait suscité un intérêt considérable de la part des médias, des criminologues et du grand public. De nombreuses personnes, dont des femmes en particulier, lui ont écrit des lettres et lui ont rendu visite en prison. Parmi elles, Doreen Lioy, une journaliste qui a épousé Ramirez en 1996, a mis fin à leur relation en 2009 après qu’il ait été lié à une affaire de viol et de meurtre d’une adolescente. À l’approche de sa mort, sa popularité dans les cercles de « fans » n’avait pas faibli, et il était souvent désigné comme le « Roméo du couloir de la mort ». Cependant, malgré ce cercle d’admirateurs, aucun membre de sa famille n’a réclamé son corps.
La relation de Ramirez avec ses proches était marquée par une distance évidente. Sa nièce, Shelly Ramirez, a exprimé l’espoir que sa mort puisse apporter un certain repos aux victimes pour lesquelles il était responsable. Cependant, comme beaucoup d’autres membres de la famille, elle n’a pas fait d’effort pour réclamer son corps, laissant ainsi le destin de celui-ci entre les mains des autorités.