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La fête se poursuit à Aspres-sur-Buëch (Hautes-Alpes) : une rave-party illégale a rassemblé près de 1 000 personnes et environ 300 véhicules sur un terrain agricole, sans l’autorisation du propriétaire. La préfecture du département a qualifié le rassemblement d’illégal et a interdit, entre autres, le transport de matériel de son.
Le préfet des Hautes-Alpes, Philippe Bailbé, s’est rendu sur place vers 2 h 30, accompagné de la gendarmerie départementale.
Un dispositif de contrôle déployé
Autour du site, la gendarmerie a mis en place un périmètre de contrôle, renforcé depuis samedi matin par une compagnie de CRS. Des véhicules tentant de rejoindre la rave-party ont été empêchés d’accéder au lieu et des contrôles d’identité ont été effectués sur place.
Infractions constatées
Les forces de l’ordre ont relevé au total 32 infractions. Parmi elles figurent des faits de possession de stupéfiants, de conduite en état d’ivresse ou sous l’emprise de produits stupéfiants, de conduite sans permis ainsi que diverses infractions au Code de la route.
Contrôles transfrontaliers et débat législatif
Des participants en provenance d’Italie ont été contrôlés sur le site. La préfecture rappelle que la législation italienne considère l’organisation d’un rassemblement musical illégal comme un délit passible de six ans d’emprisonnement, alors qu’en France cette organisation relève aujourd’hui d’une infraction contraventionnelle. Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, souhaite s’inspirer de Rome et criminaliser l’organisation de ces rassemblements festifs sauvages.
