Deux ans après l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023 en Israël, des inscriptions hostiles à Israël, tracées en lettres rouges, ont été découvertes mercredi matin sur les portes vitrées de l’Institut d’études politiques de Strasbourg. Parmi les graffitis figuraient les mentions « Gloire au Hamas », « Vive le Hamas », « Mort aux colons » et « Free Palestine ». Peu avant midi, une inscription « Palestine vaincra » en lettres bleues, située sur un autre mur du bâtiment, était en cours d’effacement.
Les étudiants membres du Comité Palestine de Sciences Po Strasbourg ont condamné ces tags dans un communiqué, niant en être les auteurs. « Ils ne reflètent ni nos mots, ni nos idées, ni nos actions », a déclaré le collectif.
Une mobilisation propalestinienne très active
À Sciences Po Strasbourg, comme sur d’autres campus, la mobilisation en faveur de la Palestine est très active depuis deux ans et a donné lieu à plusieurs épisodes contestés. Pendant plusieurs mois, la direction de l’institut et des organisations étudiantes se sont affrontées au sujet d’un partenariat avec l’université israélienne Reichman, suspension du partenariat ayant entraîné de vives tensions.
Cette semaine, des étudiants se sont opposés fermement à la venue, prévue jeudi dans le cadre d’une série de débats sur le conflit, d’un ancien ambassadeur de France en Israël, Eric Danon. Ils l’accusent notamment d’avoir justifié les dizaines de milliers de morts à Gaza, ce qui alimente les polémiques sur le campus.