Samedi dernier en Pennsylvanie, une Tesla Model 3 a franchi une barrière de passage à niveau avant de s’immobiliser sur les rails dans la commune de Sinking Spring. Le conducteur, qui a réussi à sortir à temps du véhicule, a déclaré que la voiture était en mode de conduite autonome au moment de l’incident.
Un train est alors apparu et a percuté la Tesla. Heureusement, aucune victime n’a été signalée. Les secours ont dû intervenir avec une grue spécialement mobilisée pour dégager le véhicule des voies ferrées.
Responsabilité du conducteur confirmée
John Adams, procureur du comté, a précisé que cet accident constitue une infraction au code de la route local. La législation de l’État ne reconnaissant pas la conduite autonome, la responsabilité reste entièrement attribuée au conducteur, même si la voiture utilise un système d’assistance basé sur une intelligence artificielle.
Ce nouvel incident relance le débat autour du système Full Self-Driving (FSD) de Tesla, commercialisé pour 15 000 dollars comme une solution avancée d’autonomie de conduite. En réalité, il requiert une supervision humaine constante, mettant en doute la perception que certains ont de cette technologie.
Des erreurs d’interprétation fréquentes
Il semblerait que l’algorithme de la Tesla ait pris la barrière du passage à niveau pour un obstacle temporaire à contourner, explique un site spécialisé dans la mobilité électrique.
Ce type d’erreurs, déjà observé sur d’autres véhicules Tesla, illustre les limites actuelles des systèmes de conduite autonome intégrés. Les autorités insistent sur les dangers d’une confiance excessive envers ces technologies, parfois mal comprises par les utilisateurs.