Un alpiniste de 38 ans a survécu à une chute spectaculaire de 120 mètres, subissant un traumatisme crânien et une hémorragie lors d’une expédition dans le parc national des North Cascades, situé dans l’État de Washington, aux États-Unis. Cet homme a ensuite marché douze heures d’affilée pour trouver de l’aide, selon un rapport de l’Associated Press.
Un miraculé parmi les victimes
Anton Tselykh, accompagné de trois amis âgés de 36 à 63 ans, entamait une ascension dans ce parc réputé pour ses paysages sauvages et ses terrains escarpés. Le groupe a fait face à un accident tragique lorsque deux chutes successives de 60 mètres chacun ont eu lieu. Ces chutes ont été fatales aux trois autres alpinistes, qui sont décédés sur le coup.
Malgré ses graves blessures, Anton Tselykh a réussi à se libérer des cordes et du matériel qui l’entravaient. Il a ensuite entamé une longue marche jusqu’à trouver une cabine téléphonique où il a pu contacter les secours. Les équipes d’intervention se sont rapidement rendues sur les lieux et ont transporté le blessé à l’hôpital de Seattle. Son état reste critique, et il n’a pas encore été interrogé par les autorités.
Des défaillances matérielles à l’origine du drame
Les premières investigations suggèrent que la cause principale de l’accident serait un piton usé et détérioré, retrouvé encore accroché à la corde de l’un des alpinistes décédés. Le coroner du comté d’Okanogan a indiqué qu’il n’y avait aucune justification pour que ce piton soit encore fixé à la corde, sauf s’il s’était détaché du rocher. Il a souligné que les grimpeurs auraient dû descendre un par un, au lieu de se suspendre simultanément à un équipement ancien et fragilisé.
Un guide expérimenté du secteur, interrogé par les médias, a décrit cet itinéraire comme de difficulté moyenne, mais a précisé que les mauvaises conditions météorologiques peuvent avoir aggravé la situation, rendant la descente plus périlleuse.