Détails Étranges sur la Tentative d’Assassinat de Donald Trump

Détails de la première audience sur la tentative d’assassinat de Donald Trump

Lorsque Thomas Matthew Crooks, âgé de 20 ans, a ouvert le feu sur Donald Trump lors d’un rassemblement à Butler, en Pennsylvanie, en juillet 2024, cela a signifié la fin prématurée de sa vie. L’ancien président a survécu, mais de nombreuses questions se sont posées sur la façon dont Crooks avait pu escalader un toit avec un fusil AR-15 si près de sa cible. Les semaines qui ont suivi ont révélé plusieurs défaillances de sécurité lors de l’événement, ainsi que de nombreux aspects qui semblaient inexplicables concernant cet incident.

Une task force bipartisane de la Chambre des représentants a été constituée pour enquêter sur cet incident. Un membre, le représentant Louisianais Clay Higgins, a critiqué le FBI pour avoir autorisé la crémation du corps de Crooks dix jours après la tentative d’assassinat, insinuant qu’il s’agissait d’un acte d’obstruction. Le FBI a rejeté ces accusations, affirmant que tout avait été fait selon les procédures standards. Le 26 septembre 2024, la task force a tenu sa première audience, révélant encore d’autres détails sur le complot qui ne semblaient pas cohérents.

Le Secret Service aurait prétendument affirmé qu’il « s’occuperait » du toit. Crooks s’était positionné sur un toit à environ 150 yards de Trump, qui n’était pas surveillé par des agents de la loi ou du Secret Service. L’agence aurait identifié le bâtiment comme une vulnérabilité de sécurité potentielle avant le rassemblement, mais a laissé la responsabilité aux autorités locales. Après la tentative d’assassinat, la directrice du Secret Service, Kimberly, a déclaré à ABC News qu’elle comptait sur les autorités locales pour plusieurs zones de son périmètre extérieur. Des rapports ultérieurs ont suggéré que ces responsables avaient informé l’agence qu’ils n’avaient pas le personnel nécessaire pour couvrir le bâtiment où Crooks s’était positionné.

Lors de l’audience de septembre, Drew Blasko, un chef d’équipe adjoint de l’unité de tireurs d’élite de l’unité de services d’urgence de Butler Township, a déclaré avoir demandé au Secret Service d’affecter des agents supplémentaires au bâtiment avant le rassemblement. Selon lui, ils lui ont répondu qu’ils « s’en occuperaient », comme l’a rapporté CTV News. Si le Secret Service avait confié le bâtiment aux autorités locales, et que ces dernières avaient ensuite averti les agents en amont qu’il n’y avait pas assez de personnel pour le couvrir, pourquoi aucune mesure n’a-t-elle été prise face à ce problème de sécurité flagrant ?

Les forces de l’ordre locales ne comprenaient pas le réseau de communication. Plusieurs témoins présents au rassemblement de Butler ont vu Thomas Matthew Crooks sur le toit avant qu’il ne tire sur Donald Trump. Ils ont tenté d’avertir les agents du Secret Service, mais ces derniers n’ont pas réagi, probablement parce que le futur assassin était en dehors de leur champ de vision. Les forces de l’ordre locales ont également signalé Crooks comme une menace possible et auraient contacté le Secret Service avec cette information. L’absence de réaction des agents à ces alertes reste une des nombreuses questions sans réponse qui ont suivi le complot.

Selon CNN, des témoignages lors de l’audience de septembre ont révélé que des officiers de police locaux avaient envoyé plusieurs rapports concernant Crooks sur le toit par des canaux qui auraient dû atteindre les agents du Secret Service affectés à Trump, mais qui ne sont pas parvenus. Cela a été expliqué par la présence d’un réseau de communication « complexe » qui isolait certaines unités d’officiers du canal du Secret Service. Ce constat était soutenu par le rapport de l’agence elle-même, qui indiquait que des policiers n’étaient pas au fait de l’utilisation correcte du réseau intricé. « L’incapacité du personnel à diffuser par radio la description de l’agresseur, ou toute information vitale reçue des forces de l’ordre locales concernant un individu suspect sur le toit de l’immeuble AGR, a obstrué la prise de conscience générale de tous les agents du Secret Service, » pouvait-on lire. Il demeure flou pourquoi un tel réseau compliqué a été utilisé, et pourquoi les agents n’ont pas été correctement formés à la communication avec le Secret Service — un manquement inacceptable pour un rassemblement d’un ancien président.