Face aux critiques grandissantes de la communauté internationale concernant la gestion du conflit à Gaza, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a annoncé mercredi soir une possible ouverture à un « cessez-le-feu temporaire » sous condition de la libération des otages détenus par le Hamas.
Lors d’une conférence de presse tenue à Jérusalem, il a déclaré : « S’il existe une option de cessez-le-feu temporaire pour obtenir la libération des otages, nous y serons prêts. » Cette déclaration marque un changement tactique dans l’offensive israélienne de grande ampleur lancée la semaine précédente. Netanyahou a précisé que 20 des 58 otages encore retenus à Gaza sont « certainement vivants », parmi lesquels un soldat porté disparu depuis 2014.
Contrôle intégral de la bande de Gaza
Malgré cette ouverture à une trêve ponctuelle, Netanyahou a insisté sur son objectif stratégique à long terme en affirmant : « À la fin, l’armée israélienne contrôlera toute la bande de Gaza. » Il a cependant reconnu l’importance d’« éviter une crise humanitaire » afin de préserver la liberté d’action de Tsahal sur le terrain.
Tensions en Cisjordanie
Au même moment, une vive polémique a éclaté en Cisjordanie, où des soldats israéliens ont tiré des coups de semonce lors d’une visite organisée à Jénine par l’Autorité palestinienne en présence de diplomates européens. Cet incident, condamné par l’ONU, l’Union européenne et plusieurs chancelleries, n’a pas fait l’objet de commentaire direct de la part de Netanyahou.
De leur côté, les forces armées israéliennes ont justifié leur intervention en accusant la délégation diplomatique de s’être « écartée de l’itinéraire approuvé ».