Trêve imminente entre Israël et Hamas : les États-Unis interviennent

par Olivier
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Trêve imminente entre Israël et Hamas : les États-Unis interviennent
Israël, Palestine, États-Unis, Qatar, Égypte
20 Minutes avec AFP

L’essentiel

La Maison-Blanche envisage une potentielle trêve entre Israël et le Hamas cette semaine, qui pourrait inclure la libération de 94 otages. Les négociations avancées sont menées par le Qatar, les États-Unis et l’Égypte.

Malgré ces avancées, des dissensions demeurent au sein du gouvernement israélien, avec l’opposition marquée du ministre d’extrême droite Bezalel Smotrich face à tout accord de trêve. Pendant ce temps, Donald Trump, qui se prépare à reprendre ses fonctions le 20 janvier, appelle à une issue rapide des négociations, menaçant d’initiatives sévères si les otages ne sont pas libérés avant son investiture.

Discussion entre le Qatar, les Etats-Unis et l’Egypte

Les pourparlers, orchestrés par le Qatar, les États-Unis et l’Égypte, visent à secourir les 94 otages toujours retenus à Gaza et à établir un cessez-le-feu. Cette dynamique se développe dans un contexte de bombardements israéliens sur Gaza, où les frappes de lundi dernier auraient entraîné la mort de plus de 50 personnes, selon des sources locales. L’armée israélienne a annoncé qu’elle va examiner ces allégations et a reporté la perte de cinq soldats lors de combats dans le nord de la bande de Gaza.

Un haut responsable palestinien, lié au Hamas, a déclaré qu’il y avait « des progrès significatifs », mentionnant la finalisation d’un projet d’accord qui pourrait inclure des échanges d’otages contre des prisonniers palestiniens détenus par Israël, ainsi que l’envoi d’aide humanitaire vers Gaza. De son côté, le ministre israélien des affaires étrangères, Gideon Saar, a confirmé que « les négociations avancent » et qu’Israël « travaille ardemment pour parvenir à un accord ».

Des voix dissonantes en Israël

Cependant, certaines personnalités au sein du gouvernement israélien s’opposent fermement à toute forme de trêve, notamment Bezalel Smotrich. Celui-ci a exprimé son refus en déclarant : « Je ne soutiendrai pas un accord de reddition qui inclurait la libération d’hyper-terroristes, l’arrêt de la guerre et la perte de ce qui a été acquis au prix de beaucoup de sang versé ».

Les analystes israéliens expriment leur optimisme, suggérant que le Premier ministre Benjamin Netanyahu pourrait poursuivre jusqu’au bout les négociations, malgré les pressions de l’aile droite de son gouvernement. En parallèle, Donald Trump a prédit que la situation dans la région plongerait dans le chaos si les otages n’étaient pas libérés avant sa prise de fonction.

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