L’essentiel
La Colombie traverse une période de violence extrême, signalée par plus de 100 pertes humaines et des milliers de déplacés en seulement cinq jours. Cette crise est alimentée par des affrontements entre des groupes armés dissidents des FARC, qui se disputent le contrôle des routes de narcotrafic.
Le président colombien, Gustavo Petro, a pris la décision de suspendre les pourparlers de paix avec l’ELN, un groupe dissident qui vit des tensions croissantes. En réponse à ces violences, il a déclaré : « L’ELN a choisi le chemin de la guerre et il aura la guerre. »
Les autorités colombiennes s’emploient à fournir une aide d’urgence aux populations en danger et annoncent une « deuxième phase » pour contenir les insurgés. Pendant ce temps, le Venezuela a lancé une « opération spéciale » pour accueillir les réfugiés fuyant les violences à la frontière.
Les affrontements surviennent principalement dans des régions stratégiques telles que la frontière avec le Venezuela, le sud amazonien, et des zones du nord de la Colombie. Deux factions rivales, dirigées par « Calarca », qui prétend négocier, et « Ivan Mordisco » au sein de l’ELN, plongent la région dans le chaos.
Cette escalade de violence remet en question la politique de paix que parraine Gustavo Petro depuis son arrivée au pouvoir en 2022. L’objectif est de résoudre le conflit armé par le dialogue. Cependant, avec des groupes dissidents qui se sont réorganisés, la situation s’est rapidement détériorée.
De nombreuses personnes, craignant pour leur sécurité, ont commencé à fuir vers le Venezuela. Selon les responsables locaux, les morgues de Norte de Santander sont déjà congestionnées à 250 % de leur capacité.
Les autorités se concentrent sur l’assistance aux populations menacées et projettent des interventions pour sécuriser les zones les plus touchées par la guérilla.