Le magasin Decathlon d’Échirolles, en Isère, a décidé de mettre fin à la vente de poissons vivants destinés à la pêche au vif, une décision saluée par plusieurs associations de défense des droits des animaux. Cette pratique, qui consiste à utiliser des poissons vivants comme appâts pour attraper des carnassiers, est fortement critiquée en raison de la souffrance infligée aux animaux concernés.
Utilisation de poissons vivants pour la pêche au vif
Les poissons vendus par certains magasins Decathlon comme appâts sont utilisés vivants lors de séances de pêche ciblant des poissons carnassiers. L’association Projet Animaux Zoopolis (PAZ) dénonce cette méthode, la qualifiant de torture et de sport cruel. Selon PAZ, le magasin d’Échirolles est désormais un exemple, après que celui de La Tronche, près de Grenoble, a également cessé cette vente et retiré les aquariums exposant ces poissons.
PAZ rappelle que d’autres établissements, notamment celui de Saint-Égrève, poursuivent encore la vente de ces poissons vivants. Ces animaux subissent des heures de souffrance, étant attaqués à plusieurs reprises lors des parties de pêche au vif. Cette pratique est par ailleurs interdite dans plusieurs pays européens.
Mobilisation citoyenne et étendue de la suspension
En 2024, Sandra Krief, élue à Grenoble et coprésidente du Parti animaliste, avait initié une pétition pour interdire la vente de poissons vivants dans trois magasins Decathlon, recueillant 21 000 signatures. Plus récemment, d’autres magasins dans différentes régions françaises, comme en Lorraine à Épinal et Saint-Dié-des-Vosges, ainsi qu’à Vertou en Loire-Atlantique et Lisieux dans le Calvados, ont emboîté le pas en annonçant l’arrêt de ces ventes controversées.
Cette évolution reflète une prise de conscience croissante de la nécessité de protéger les animaux et d’abandonner des pratiques jugées cruelles. Le choix du magasin Decathlon d’Échirolles s’inscrit ainsi dans une dynamique plus large de protection animale en France.