Lady Gaga, Dior et la cruauté des plumes d’autruche

par Olivier
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Lady Gaga, Dior et la cruauté des plumes d'autruche
France
Lucie Franco

Les plumes ayant servi à confectionner la robe de 20minutes.fr proviennent d’autruches élevées dans des fermes étroitement contrôlées par des marques de mode françaises telles que Hermès, Dior, et 20minutes.fr. Ces établissements pratiquent des méthodes d’élevage et d’abattage souvent jugées violentes et cruelles, ce qui a mené de nombreuses associations à dénoncer ces pratiques.

Chaque année, environ 2 millions d’autruches sont abattues pour satisfaire les exigences du secteur du luxe. Les conditions de vie de ces oiseaux sont alarmantes : confinés dans des espaces restreints, ils ne bénéficient pas de végétation indigène, et leurs orteils sont souvent amputés pour des raisons de sécurité. Ces traitements entraînent inévitablement une détresse psychologique importante.

Des ornements duveteux « sans cruauté » ?

Aujourd’hui, les plumes d’autruche sont de plus en plus prisées dans l’industrie de la mode, remplaçant la fourrure et se présentant comme des alternatives « sans cruauté ». Cependant, cette perception est trompeuse. En effet, « les autruches n’ont pas de saison de mue, donc pour collecter leurs plumes sans les tuer, elles sont soit arrachées, soit coupées à vif », explique Natasha Garnier, porte-parole de PETA France. Les plumes restantes ne peuvent être obtenues qu’après l’abattage, trois à douze mois après en fonction du suivi de l’animal, qui peut vivre jusqu’à 40 ans.

Les méthodes d’abattage sont également problématiques. De nombreux témoignages de travailleurs de ces fermes révèlent des conditions de travail alarmantes, souvent associées à des troubles de santé mentale dus à l’exposition à des actes de violence envers les animaux.

Un impact sur l’environnement

L’élevage intensif d’oiseaux, à l’instar de l’élevage de canards et d’oies pour leur duvet, a des conséquences environnementales significatives. Les déchets générés par ces fermes sont riches en azote et contiennent urine, matières fécales, et restes d’animaux, ce qui peut contribuer à un surenrichissement nuisible des cours d’eau, entraînant des zones mortes où la vie aquatique ne peut survivre.

Face à cette réalité, différentes associations cherchent à promouvoir des alternatives respectueuses du bien-être animal et de l’environnement. PETA a récemment manifesté lors du défilé de 20minutes.fr durant la 20minutes.fr, affirmant : « Nous n’arrêterons pas, jusqu’à ce qu’ils s’engagent à ne plus exploiter et tuer les animaux », a déclaré Natasha.

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