À l’approche du Salon de l’agriculture et dans un contexte de transition alimentaire, une étude récente suggère que les Français pourraient réduire leur consommation de viande de 15 % d’ici 2035. L’analyse explore différents profils sociaux, allant des seniors à faible revenu aux familles urbaines de la classe moyenne, afin d’imaginer une transition basée sur l’évolution des habitudes alimentaires quotidiennes.
L’enquête met en lumière plusieurs points clés :
- Une baisse moyenne de 15 % de la consommation de viande, pour atteindre environ 74 kg par an et par personne.
- Des trajectoires distinctes selon les groupes sociaux, avec des réductions variant de 4 % pour certaines familles rurales jusqu’à 36 % pour des segments plus spécifiques.
- Une réflexion sur la nécessité de modifier les environnements sociaux pour concilier production, qualité alimentaire et impact environnemental.
Les enjeux de cette transition vont bien au-delà de la simple volonté individuelle. Ils impliquent une réorganisation des pratiques dans la restauration collective, le marketing en rayon ou encore la mise en concurrence d’alternatives végétales pour ajuster les habitudes de consommation de viande. Un dialogue constructif est également souligné entre les acteurs du secteur agroalimentaire et les consommateurs, illustré par l’exemple d’une négociation familiale sur l’adoption de produits végétaux.
Cette approche, ancrée dans le réel, démontre qu’une réduction de la consommation de viande peut s’inscrire dans un mouvement global de transformation sociale, où chaque acteur contribue à un modèle alimentaire plus respectueux des limites planétaires. Les pistes avancées ouvrent la voie à un avenir où l’équilibre entre offre et demande permettra de repenser durablement l’alimentation en France.