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Un Enjeu Majeur au Salon de l’Agriculture
Lors de la 61e édition du Salon de l’agriculture en 2025, pas moins de 4.000 animaux ont été présentés à Porte de Versailles, engendrant des quantités considérables de déchets animaliers. Chaque bovin génère en moyenne 40 kg de fumiers et 50 litres d’urine par jour. En multipliant ces chiffres par le nombre total d’animaux et la durée du salon, on arrive à une impressionnante estimation de 680 tonnes de déchets. Cela suscite bien des interrogations sur la gestion de cette situation, notamment étant donné que la capitale française n’est pas réputée pour sa propreté.
Gestion des Déchets Animaliers
Au Salon de l’Agriculture, la question de l’évacuation des déchets se pose de manière cruciale. Pour les éleveurs, le processus est relativement simple : il importe de nettoyer rapidement après chaque animal pour réduire les pertes de paille. Lorsqu’une vache se prépare à déféquer, il est de mise de saisir un seau. Cependant, certains agriculteurs choisissent d’attendre, puis utilisent une fourche-bêche pour retirer les tiges souillées et les remplacer par du foin frais. Cette routine de nettoyage est essentielle, surtout lorsque les animaux sont présentés devant un public nombreux.
Le Nombre de Vidanges Quotidiennes
Environ vingt vidanges de déchets peuvent être réalisées par jour pour chaque animal, un besoin accentué par le stress de l’exposition. Bien que cela semble une tâche difficile, elle ne diffère guère des pratiques habituelles des éleveurs. L’élevage au Salon exige une attention particulière à la propreté, surtout pour ceux qui visent des concours et doivent présenter leurs animaux sous leur meilleur jour.
Évacuation et Traitement des Déjections
La gestion des déchets ne s’arrête pas à leur collecte. Chaque matin, les seaux et la paille souillée sont évacués dans des petits wagons. Cependant, le sort de ces déchets demeure flou pour de nombreux exposants. Certains estiment que les déjections pourraient être utilisées comme fumier dans les champs de l’Ile-de-France. Il a été révélé que des entreprises, telles que Buscoz, se chargent de stocker la paille pour le processus de fermentation, après quoi le fumier est redirigé vers des céréaliers en Ile-de-France pour un traitement final, participant ainsi à une boucle de transformation durable.