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Les lois les plus étranges de l’Arkansas
Ceux qui ont voyagé dans le grand État de l’Arkansas peuvent témoigner de la beauté naturelle que cet État a à offrir. Des collines boisées du Devil’s Den State Park aux Montagnes Ozark, les touristes affluent pour admirer des paysages uniques.
Chaque État a ses charmes et ses particularités. En ce qui concerne les lois en Arkansas, elles s’alignent en grande partie sur celles des autres États de l’union. Cependant, comme dans tout État, certaines lois absurdes, adoptées il y a des générations, demeurent dans les textes. Celles-ci varient de règles concernant les aboiements de chiens à des réglementations surprenantes pour les enseignants, illustrant la diversité des sujets juridiques évoqués.
Législation à Little Rock
Bien que des lois étranges existent à travers tout l’État de l’Arkansas, la ville capitale Little Rock semble détenir le record des exemples les plus inattendus. Par exemple, il est interdit de klaxonner dans les parkings de tout établissement après 21h, si cet établissement vend des boissons froides ou des sandwichs. Mieux vaut vérifier votre montre si vous comptez faire du bruit devant votre coup de cœur chez Sonic.
De plus, on ne peut pas utiliser le drive-in d’un restaurant à Little Rock sans avoir garé son véhicule, sauf s’il n’y a pas de places disponibles. Concernant la gastronomie, manger du fromage un vendredi est illégal à moins d’accompagner le plat d’une grande bouteille de bière.
Une loi concernant la coiffure des enseignants
Malheureusement, beaucoup des lois établies par le passé reposent sur des idées sexistes de la fonction de la communauté et de la famille. A Little Rock, il est illégal pour les hommes et les femmes de flirter en public, les contrevenants s’exposant à 30 jours de prison et à une amende.
Une enseignante peut demander une augmentation, mais elle enfreindra la loi si elle coupe ses cheveux en un carré avant d’en faire la demande. Il est également interdit aux hommes de demander à danser avec des femmes en juillet.
Un des textes les plus troublants du passé autorisait les hommes à agresser physiquement leur épouse à domicile, mais seulement une fois par mois. Heureusement, la législation actuelle de l’Arkansas sanctionne la violence domestique.
Alerte pour les athées
Les responsables de l’État de l’Arkansas sont allés jusqu’à légiférer sur la manière de prononcer le nom de l’État. Phonétiquement, il doit se prononcer « Ar Kan Saw », et toute autre prononciation est considérée comme illégale.
Si vous souhaitez vous présenter à une élection, sachez qu’un athée n’est pas autorisé à occuper de fonction publique ni à témoigner en tant que témoin judiciaire. Enfin, une loi limite votre temps dans l’isoloir à cinq minutes lors des élections.
Il existe également une loi interdisant de nommer son enfant Zabradacka. Par ailleurs, plusieurs législations précisent quels types de relations sexuelles sont autorisées et d’autres interdites.
Promener sa vache avant 13h
Nous apprécions tous un bon burger de temps en temps, mais à Fayetteville, il est interdit d’en faire à base de hiboux ou de chauves-souris. De plus, il est formellement interdit de marcher avec sa vache dans la rue après 13 heures le dimanche. Pensez donc à promener votre fidèle bovin avant l’église.
À Fayetteville, vous ne pouvez pas tuer d’animal vivant, ce qui soulève des questions en période de moustiques. Votre chien ne doit pas aboyer après 18 heures, sinon vous aurez une amende. En revanche, posséder un alligator comme animal de compagnie est autorisé, mais il ne doit pas vivre dans votre baignoire.
Lois régissant la nature
Peut-être l’une des lois les plus bizarres encore en vigueur en Arkansas stipule que les rivières ne doivent pas dépasser la hauteur d’un pont sur Main Street. Comme si on avait besoin de rajouter la nature à la liste des éléments devant se plier à la législation humaine.
Malgré le caractère absurde de nombreuses de ces lois, elles peuvent avoir eu des raisons valables à leur époque. Si certaines d’entre elles, notamment celles qui promeuvent la discrimination, sont manifestement immorales, d’autres avaient à l’origine une finalité légitime. Une société évolue constamment, tout comme ses lois. Il est donc nécessaire de réexaminer, réviser et actualiser le cadre juridique pour qu’il soit en phase avec les normes culturelles contemporaines, et d’abroger les textes archaïques qui ne sont plus pertinents.
