Détails troublants révélés par l’autopsie de DJ AM
Adam Goldstein, plus connu sous le nom de DJ AM, était attendu à Las Vegas pour un concert le 28 août 2009. Inquiet de ne pas avoir de nouvelles de cet artiste renommé, un ami se rendit à son appartement à New York. Il manqua d’ouvrir la porte sécurisée sans l’aide de la police et fit une découverte terrible à l’intérieur : le corps de Goldstein reposait sur son lit, en présence d’un sachet de crack et de médicaments sur ordonnance. Il avait seulement 36 ans.
La présence de drogues sur les lieux a surpris de nombreux amis. Bien que DJ AM ait été franc sur ses précédentes luttes contre la toxicomanie, il avait affiché un mode de vie sobre pendant plus de 11 ans, selon le magazine People. À ce moment-là, il finalisait une nouvelle série télévisée intitulée « Gone Too Far », qui visait à aider les toxicomanes à se remettre sur pied.
Un an avant sa mort, Goldstein avait survécu à un accident d’avion en Caroline du Sud, où quatre personnes avaient perdu la vie. Les blessures qu’il avait subies, combinées à la douleur et à l’anxiété qui en résultaient, ont suscité des spéculations quant à un éventuel retour à la consommation d’opioïdes pour soulager sa souffrance.
Les résultats préliminaires de l’autopsie d’Adam « DJ AM » Goldstein étaient inconclusifs, et le rapport final prendrait du temps. Pendant ce temps, une source anonyme — selon un rapport du magazine People — a révélé que Goldstein avait ingéré huit comprimés non digérés et en avait un autre dans la bouche, identifiés comme OxyContin, ce qui a alimenté des rumeurs de suicide, aggravées par sa récente rupture avec sa petite amie Haley Wood.
Alors que la famille, les amis et les fans attendaient des nouvelles concernant les causes de sa mort, ils organisèrent un hommage au Hollywood Palladium de Los Angeles peu après le drame. Cette cérémonie s’inspirait du format traditionnel d’une réunion en 12 étapes, où les invités étaient invités à respecter l’anonymat et à garder secret ce qu’ils entendaient et voyaient.
Les résultats finaux de l’autopsie, publiés fin septembre 2009, révélèrent que Goldstein avait dans son système huit médicaments différents au moment de sa mort. En plus de la cocaine, il avait consommé des analgésiques comme l’OxyContin et le Vicodin, ainsi que des sédatifs tels que l’Ativan et le Xanax. Cette combinaison médicamenteuse s’est avérée fatale, entraînant son décès par overdose accidentelle.