Les femmes de Staline : entre amour et désespoir

par Olivier
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Les femmes de Staline : entre amour et désespoir
Russie

Portrait of Joseph Stalin

Joseph Staline, bien que responsable de purges impitoyables et de transformations radicales de l’Union soviétique, entretenait également des relations sentimentales marquées par le désespoir. Dans la tourmente de son autoritarisme, il parvenait, entre violences politiques et purges, à nouer des liaisons dont les destins furent souvent tragiques.

• En 1906, il épouse Ekaterina Svanidze, surnommée Kato, alors qu’elle n’avait que 16 ans. La courte union donna naissance à Yakov, mais la jeune épouse succomba, en 1907, à une maladie, laissant le dictateur dévasté, au point que sa douleur sembla affaiblir ses sentiments pour l’humanité.
• Puis, en 1919, il se remarie avec Nadezhda Alliluyeva, avec qui il entretint une relation passionnée et conflictuelle. Malgré leur passé commun et la proximité de leurs familles, les différends, notamment sur les orientations politiques, finirent par plonger leur vie conjugale dans la tourmente, jusqu’à ce que Nadezhda se donne la mort en 1932.

• En exil en Sibérie dès 1914, des rumeurs évoquent une liaison scandaleuse avec Lidia Pereprygina, une orpheline de 13 ans. L’histoire relate qu’une union avait eu lieu, entraînant la naissance d’un enfant décédé peu après, ainsi que d’un second fils, Alexander, dont la filiation fut occultée afin d’éviter tout scandale judiciaire.

• Parallèlement, d’autres figures du monde artistique et domestique auraient marqué les amitiés intimes de Staline. On cite notamment la ballerine Olga Lepeshinskaya et la cantatrice Vera Davydova, dont la proximité se chiffrerait en de longues rencontres, ainsi que Valentina Istomina, la dernière amante présumée, qui, malgré un lien de confiance relativement privilégié, connut une existence également marquée par l’exil et le désespoir.

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