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Un tournoi clandestin de combats de coqs, organisé dans la nuit de jeudi à vendredi entre les provinces de Manabí et Santo Domingo de los Tsáchilas, dans le nord-ouest de l’Équateur, a tourné au drame. Des hommes lourdement armés, dont l’apparence rappelait celle de militaires, ont attaqué les spectateurs, ouvrant le feu sans avertissement. Selon la police nationale, ce violent assaut a causé au moins douze morts et plusieurs blessés.
Le colonel Renan Miller Rivera a indiqué que l’attaque s’est déroulée peu après minuit. Les auteurs de cette fusillade ont utilisé des fusils d’assaut et ont agi en groupe, comme le révèlent les images de vidéosurveillance diffusées sur les réseaux sociaux. On y voit au moins cinq assaillants pénétrer dans le lieu où se tenait l’événement et tirer sans distinction, tandis qu’ils portaient des répliques d’uniformes militaires. Cette stratégie trompeuse est fréquemment employée par les groupes criminels, afin de semer la confusion et de cibler précisément leurs victimes.
La province de Manabí fait partie des huit régions actuellement placées sous état d’urgence par le gouvernement équatorien, en réaction à une flambée de violence en lien avec les cartels de drogue. Depuis le début de l’année, ce pays latino-américain enregistre une moyenne alarmante d’un meurtre par heure. Cette montée dramatique de la criminalité découle de la position stratégique de l’Équateur, devenu un point de transit majeur pour la cocaïne produite en Colombie et au Pérou, avant son acheminement vers les États-Unis et l’Europe.
Sept morts dans une région épicentre de la criminalité en Équateur
Cette zone du pays, régulièrement frappée par une criminalité intense, observe fréquemment des actes meurtriers qui soulignent la fragilité sécuritaire persistante en Équateur.
Un nouveau maire assassiné en Équateur avant un référendum
Ce meurtre politique résume la gravité de la situation sécuritaire, amplifiée par les tensions entre les groupes criminels et les autorités locales.
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Un autre épisode marquant du climat d’insécurité qui prévaut dans la région, impliquant des forces militaires et suscitant une demande de clarifications.
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Outre la violence liée au narcotrafic, l’Équateur fait face à d’autres tragédies qui fragilisent davantage le pays.
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La violence armée touche aussi des civils dans des lieux publics, ce qui renforce la peur et l’instabilité quotidienne.