Une affaire singulière mêlant vols et diffusion d’idées extrémistes secoue l’arrière-pays marseillais. Début avril, trois hommes âgés de 22 à 28 ans ont été interpellés, soupçonnés d’avoir commis une série de cambriolages dans plusieurs communes et d’avoir diffusé un chant à connotation nazie au sein d’un établissement à Marseille, d’après un communiqué de la gendarmerie.
L’enquête débute le 4 avril à Peypin, lorsque les militaires du Peloton de Surveillance et d’Intervention de la Gendarmerie (PSIG) d’Aubagne repèrent deux individus au comportement suspect. Ces derniers circulaient dans deux véhicules, dont l’un venait d’être volé lors d’un cambriolage. Une course-poursuite s’engage alors : l’un des suspects percute volontairement le véhicule de la gendarmerie pour favoriser la fuite de son complice, avant de prendre la fuite à pied.
Vols, objets dérobés et vidéos à caractère haineux
Grâce à l’analyse des images de vidéosurveillance et au travail des techniciens en identification criminelle, les gendarmes identifient rapidement les trois présumés auteurs. Deux d’entre eux sont arrêtés le 7 avril, tandis que le troisième se présente de lui-même peu après.
Les individus sont suspectés d’avoir commis trois cambriolages entre le 1er et le 5 avril, dans les communes de La Destrousse, Peypin et Auriol. Parmi les biens dérobés, figurent plusieurs tableaux ainsi que du matériel électronique, qui ont été retrouvés à Marseille.
Un élément aggravant vient s’ajouter : l’exploitation du téléphone portable de l’un des suspects révèle la diffusion publique d’un chant à caractère nazi en décembre 2024 dans un établissement marseillais. Cet acte a conduit à une mise en examen pour provocation à la haine.
Les trois hommes ont été présentés au parquet de Marseille en comparution immédiate le 9 avril. Leur procès est fixé au 12 juin.
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