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Le Retour de ERBS, le Satellite Lancé par Challenger, chez NASA
Beaucoup d’entre nous vaquent à nos occupations quotidiennes sans vraiment penser à nos voisins spatiaux les plus proches. La lune, par exemple, est facilement tenue pour acquise. Elle est là, magnifiquement belle et imposante par moments, mais en général sans activités notables. Pas vrai ? Eh bien, selon BBC Science Focus, nous serions incroyablement vulnérables à l’influence de la gravité des autres planètes sans elle. L’angle de l’axe de la Terre, perturbé par cette influence, aurait des effets catastrophiques sur notre climat. Et nous n’avons certainement pas besoin d’aide dans ce domaine. La lune, bien sûr, est un satellite naturel, mais nous dépendons également grandement des satellites artificiels. En parlant de la lune, d’après Yahoo News, la navigation par satellite doit être développée avant que les voyages réguliers aller-retour deviennent pratiques. Sans oublier d’autres systèmes de GPS, chaînes de télévision et autres éléments qui dépendent également des satellites.
D’un point de vue d’exploration spatiale, l’application principale des satellites est simple : les envoyer surveiller d’immenses territoires que l’humanité n’a aucun espoir d’atteindre ou de passer du temps de manière prolongée pour l’instant. Cela peut être un travail long et peu gratifiant : le satellite ERBS de la NASA qui est parti avec Challenger est enfin de retour sur Terre. Le grand travail de Challenger perdure.
Le destin tragique de la navette spatiale Challenger est bien connu. Selon Britannica, l’engin spatial a été perdu le 28 janvier 1986, explosant seulement 73 secondes après son décollage du Cap Canaveral en Floride. La cause de la catastrophe, lors de laquelle les sept membres d’équipage de Challenger ont malheureusement perdu la vie, était principalement le froid ; l’engin a été compromis lorsque les joints toriques maintenant les éléments cruciaux ensemble ont été affaiblis par les températures glaciales.
Comme le rapporte la NASA, le 27 juin 2015 marquait l’ouverture de l’exposition Forever Remembered au Kennedy Space Center. Ici, les 14 astronautes qui ont tragiquement perdu la vie dans les catastrophes de Challenger et Columbia sont honorés et célébrés.
Le Satellite ERBS : Une Histoire d’Exploration et de Science
Avant sa tragique fin, Challenger a accompli des exploits remarquables. Challenger a été détruit au début de sa 10e mission spatiale. Pendant son service, il a réalisé des choses remarquables. Parmi celles-ci figurait le lancement du satellite ERBS. Selon le Smithsonian Magazine, ERBS (Earth Radiation Budget Satellite) a quitté Challenger lors d’une mission qui a commencé le 5 octobre 1984. En janvier 2023, rapporte le magazine, il est réentré dans l’atmosphère de la planète, revenant de manière assez spectaculaire. La couche d’ozone vous dit merci, ERBS.
ERBS était l’un des trois satellites à s’embarquer dans l’Expérience du Bilan Radiatif de la Terre explique la NASA. Ses objectifs étaient de fournir de nouvelles informations sur l’état de la couche d’ozone et d’étudier le bilan énergétique radiatif. Comme le souligne la Scientific Assessment of Ozone Depletion 2022, les « actions entreprises dans le cadre du Protocole de Montréal ont continué de réduire les concentrations atmosphériques des substances appauvrissant la couche d’ozone (SAO) et à faire avancer la récupération de la couche d’ozone stratosphérique. » Le protocole lui-même n’aurait peut-être jamais existé sans l’ingénieux ERBS et les informations qu’il a fournies.
Après près de 39 ans en orbite autour de la planète, la NASA rapporte qu’ERBS (comme prévu) s’est largement consumé en revenant dans l’atmosphère de la planète. Son existence a été bien remplie et précieusement utilisée, a déclaré l’organisation. Ils avaient estimé qu’il ne durerait que deux ans, mais il a été utilisé pendant 21 ans. Pendant ce temps, il a « investigué activement comment la Terre absorbait et rayonnait l’énergie du soleil, et a effectué des mesures de l’ozone stratosphérique, de la vapeur d’eau, du dioxyde d’azote et des aérosols ».