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Les chercheurs de l’Université nationale de technologie de défense (HUDT), la plus grande académie militaire de recherche et développement en Chine, ont récemment présenté une série de nouveaux drones militaires, dont un nanorobot de la taille d’un moustique. Ce mini-drone espion, presque indétectable à l’œil nu, pourrait conférer à la Chine un avantage considérable dans le domaine de la robotique militaire, un secteur dans lequel le pays prend une place de leader mondial.
Une taille minuscule, une fonction redoutable
Avec un diamètre de seulement 1,3 cm, ce drone miniature ressemble tellement à un véritable insecte qu’il pourrait aisément passer inaperçu. Il est équipé de deux petites ailes et de trois fines pattes, caractéristiques qui renforcent son mimétisme avec un moustique. Conçu principalement pour des usages militaires, ce mini-drone espion est particulièrement adapté aux missions de reconnaissance et aux opérations spéciales sur les champs de bataille, selon un étudiant-chercheur impliqué dans son développement.
Outre le secteur militaire, ces drones bioniques miniatures pourraient également trouver des applications en médecine, pour la surveillance environnementale ou encore lors de catastrophes naturelles, élargissant ainsi leur champ d’action.
Une technologie au service de la supériorité robotique chinoise
La Chine domine actuellement le secteur mondial de la robotique, soutenue par plus de 450 000 entreprises spécialisées. Entre 2022 et 2023, plus de la moitié des robots déployés à travers le monde provenaient de ce pays. De plus, entre 2021 et 2022, la Chine a établi un record historique de déploiement robotique en un an.
Disponibilité et perspectives militaires
Ce drone-moustique devrait être déployé par l’Armée populaire de libération dès 2026, renforçant ainsi les capacités d’espionnage et de reconnaissance à distance. Bien que des informations clés telles que le coût de production et l’autonomie en vol restent inconnues, cette innovation vient s’ajouter aux autres drones récemment dévoilés par HUDT, dont un drone quadrialaire contrôlable via smartphone, et un drone pouvant être lancé par obus d’artillerie à plus de 10 kilomètres de distance.
Par ailleurs, la Chine a également présenté un drone « mère » capable de transporter jusqu’à 100 drones sur une distance dépassant les 6 000 km, témoignant de son avance technologique croissante dans le domaine.