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La tapisserie de Bayeux sera prêtée au British Museum de Londres de septembre 2026 à juin 2027 dans le cadre d’un échange culturel majeur entre la France et le Royaume-Uni. Cette décision, annoncée par Emmanuel Macron lors de sa visite d’État de trois jours au Royaume-Uni, vise à renforcer la collaboration et la confiance entre les deux nations à travers le partage d’œuvres patrimoniales précieuses.
Un échange inédit entre la France et le Royaume-Uni
Ce prêt exceptionnel de la tapisserie de Bayeux, chef-d’œuvre du XIe siècle, sera accompagné d’une contrepartie britannique : des pièces remarquables issues du trésor archéologique de Sutton Hoo, ainsi que des objets provenant de l’échiquier de Lewis et du Bouclier de Battersea. Ces trésors seront exposés dans les musées de Caen et de Rouen, situés en Normandie.
Emmanuel Macron a souligné l’importance symbolique et la valeur inestimable de cet échange, qui illustre la volonté commune de revivifier les relations culturelles entre les deux pays grâce à un partenariat basé sur la confiance.
La tapisserie de Bayeux, une œuvre emblématique
La tapisserie de Bayeux est un récit brodé de soixante-dix mètres de long qui retrace la conquête de l’Angleterre en 1066 par Guillaume, duc de Normandie, devenu plus tard « Guillaume le Conquérant ». Actuellement exposée dans un musée à Bayeux, l’œuvre ne pourra plus y être visible à partir du 1er septembre 2025, date à laquelle le musée fermera ses portes pour des travaux jusqu’en octobre 2027. La tapisserie bénéficiera d’une restauration durant la période de son prêt, avant sa présentation au public londonien.
Le trésor de Sutton Hoo, un joyau archéologique britannique
Le trésor de Sutton Hoo, qui sera prêté à son tour à la France, est considéré comme l’une des découvertes archéologiques les plus importantes du Royaume-Uni. Mis au jour entre 1938 et 1939, il s’agit d’une tombe navale située dans le sud-est de l’Angleterre, qui a profondément modifié la compréhension historique de la période anglo-saxonne du haut Moyen Âge.
