Les Poursuites Légales Les Plus Absurdes Entre Membres de Groupes

par Zoé
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Les Poursuites Légales Les Plus Absurdes Entre Membres de Groupes
France, USA

Divertissement

Liam Gallagher

Poursuivant notre exploration du divertissement, il devient clair que la célébrité change tout : richesse, reconnaissance et, souvent, la disparition de toute intimité. Ces transformations poussent parfois des artistes à régler leurs différends devant les tribunaux plutôt que derrière la scène.

Dans l’industrie musicale, les conflits peuvent sembler particulièrement futiles parce qu’ils émergent au milieu d’un univers fait de paillettes et d’excès. Pourtant, l’affrontement entre l’éclat médiatique et la rigueur juridique crée des situations à la fois absurdes et révélatrices des tensions internes aux groupes.

Plusieurs motifs reviennent régulièrement dans ces affaires :

  • Accusations de plagiat quand une chanson devient un succès lucratif.
  • Disputes sur les droits d’auteur, les royalties et la propriété des compositions.
  • Conflits de personnalité et ego démesurés qui détériorent les relations.
  • Litiges financiers internes — souvent au sujet de l’argent, malgré la richesse apparente.

Ces éléments expliquent pourquoi les poursuites légales musique ne sont pas rares : l’argent en jeu, la visibilité publique et les personnalités fortes forment un terreau propice aux démêlés juridiques. Quand l’art rencontre la loi, le spectacle continue… mais dans une salle d’audience.

Sans plus tarder, examinons quelques-unes des poursuites les plus absurdes qui ont opposé des membres d’un même groupe.

Les Doors : une querelle devenue mesquine

Robby Krieger et John Densmore

Rebecca Sapp/Getty Images

La rivalité au sein du groupe a pris une tournure presque puérile en 2003. John Densmore, batteur historique, a découvert que le guitariste Robby Krieger et le claviériste Ray Manzarek s’étaient associés à Ian Astbury pour tourner sous le nom « Doors of the 21st Century ». Les affiches de concerts mettaient en gros le mot « Doors », tandis que la mention complémentaire apparaissait en caractères beaucoup plus petits, et l’imagerie de Jim Morrison était largement exploitée.

Au terme de la tournée, ce projet avait généré 3,2 millions de dollars, reversés à une entité commerciale liée au groupe. Densmore, assisté de l’héritage de Morrison, a intenté une action en justice pour faire cesser l’utilisation du nom « Doors » lors de ces concerts. En réaction, Krieger et Manzarek ont engagé une contre-poursuite, accusant Densmore et la succession de Morrison de les empêcher de tirer profit de leur activité musicale.

  • Sommes perçues durant la tournée : 3,2 millions de dollars.
  • Conflit central : usage du nom « Doors » et exploitation de l’image de Jim Morrison.
  • Points de friction supplémentaires : veto de Densmore sur un contrat publicitaire de 15 millions de dollars auquel Krieger et Manzarek souhaitaient adhérer.

Le procès prit des allures de pugilat public, avec des attaques personnelles portées en cour et de nombreux artistes célèbres témoignant en faveur de Densmore. Le jugement ordonna à Krieger et Manzarek de verser 3,2 millions de dollars à Densmore et à la succession de Morrison, ainsi que environ 2 millions de dollars de frais judiciaires.

Après une série d’appels, la Cour suprême de Californie refusa d’examiner l’affaire en 2008. Malgré la décision, Krieger et Manzarek ont continué à interpréter des morceaux des Doors, poursuivant leur carrière scindée mais toujours marquée par ce litige révélateur.

Cette affaire illustre combien les poursuites légales musique peuvent devenir personnelles, coûteuses et chargées d’enjeux d’héritage artistique.

Divertissement — Le batteur d’Aerosmith poursuit son propre groupe

Aerosmith

Pour assurer la continuité avec les récits précédents, voici un exemple frappant de conflit interne qui a pris une tournure judiciaire dans le monde du rock.

Le groupe emblématique avait une prestation prévue aux Grammy Awards en janvier 2020. Le batteur, Joey Kramer, revenait d’une blessure à la cheville survenue en 2019 et souhaitait participer au concert, mais les autres membres ont refusé de le laisser monter sur scène.

Les versions divergent quant aux raisons. D’un côté, Kramer affirme que le groupe lui imposait des exigences changeantes pour son retour, allant jusqu’à critiquer l’énergie de son jeu. De l’autre, le groupe soutient qu’il a accepté l’invitation trop tard, ne laissant pas le temps nécessaire pour répéter avec lui.

  • 2019 : blessure à la cheville, absence prolongée du batteur.
  • Janvier 2020 : reprise souhaitée, invitation aux Grammys.
  • Neuf jours avant la cérémonie : Kramer saisit la justice pour obtenir l’autorisation de jouer.
  • Quelques jours plus tard : une décision judiciaire refuse d’ordonner sa participation.

Ce litige est souvent cité comme un exemple marquant de poursuites légales musique entre membres d’un même groupe, illustrant combien les enjeux humains et professionnels peuvent se mêler au point de déboucher sur des procédures judiciaires.

Le drame sans fin autour de Fleetwood Mac

Fleetwood Mac

En janvier 2018, Lindsey Buckingham, guitariste principal de Fleetwood Mac, a appris de façon inattendue que le groupe partirait en tournée sans lui. Quelques jours plus tôt, ils avaient joué ensemble au Radio City Music Hall, si bien que cette décision soudaine a laissé beaucoup d’interrogations.

Selon Buckingham, il avait demandé de repousser le début de la tournée 2018 d’août à novembre afin de pouvoir sortir son album solo et assurer sa promotion. Le groupe a refusé de changer la date, et Buckingham a alors reporté la sortie de son disque.

Comme la tournée devait comporter seulement trois concerts par semaine, il a ensuite demandé l’autorisation de donner des concerts solo les soirs de repos. Au lieu d’un compromis, il s’est retrouvé exclu de la tournée.

  • Octobre 2018 : Buckingham engage des poursuites, réclamant environ 12 millions de dollars, estimant qu’il était prêt et apte à jouer avec le groupe.
  • Le groupe a nié les allégations et a choisi de défendre sa position devant la justice.
  • Dès décembre 2018, l’affaire a été réglée à l’amiable ; les termes du règlement n’ont pas été rendus publics, mais Buckingham s’est déclaré satisfait du résultat.

Ce conflit illustre parfaitement comment des différends logistiques et artistiques peuvent dégénérer en véritables poursuites légales musique entre membres d’un même groupe, transformant des tensions internes en affaire publique.

Quand les membres de The Offspring se sont livrés une guerre judiciaire

The Offspring

Pour enchaîner avec d’autres querelles internes au monde de la musique, l’affaire opposant les membres de The Offspring illustre à quel point les relations de groupe peuvent tourner au contentieux. Elle figure parmi les poursuites légales musique les plus commentées de la fin de la décennie.

En 2019, le bassiste d’origine Gregory « Greg K. » Kriesel a intenté une action contre son ancien groupe, affirmant avoir été victime d’un « stratagème » destiné à l’écarter et à lui refuser des revenus qui lui revenaient. D’après les éléments rapportés, Kriesel avait été prié de partir l’année précédente.

Dans sa plainte, il soutenait qu’un accord oral de partenariat conclu en 1986 l’engageait avec Bryan « Dexter » Holland et Kevin « Noodles » Wasserman, et qu’il avait donc droit à une part des bénéfices générés après son départ. Ses demandes incluaient :

  • une compensation financière pour les pertes subies,
  • des intérêts à hauteur de 10 %,
  • des dommages punitifs,
  • et un audit des revenus du groupe avant et après son départ.

Holland et Wasserman ont rapidement déposé une plainte reconventionnelle, transformant l’affaire en un imbroglio mêlant témoignages et expertises comptables. Ils ont fait valoir qu’un partenariat oral ne lie pas forcément indéfiniment toutes les parties, et ont rappelé qu’en 2003, lorsque Ron Welty avait quitté le groupe, Kriesel estimait lui-même que Welty ne devait percevoir que les royalties liées aux albums publiés durant sa présence dans le groupe.

Pour trancher la valeur réelle de la participation de Kriesel, les deux membres restants ont demandé la désignation de trois experts impartiaux. Ils ont également affirmé avoir tenté de négocier les aspects financiers au moment du départ de Kriesel, mais que ce dernier avait mis fin aux discussions avant d’entamer des poursuites.

Au moment des derniers comptes rendus publics, l’issue de ces procédures restait inconnue, laissant cette affaire comme un exemple saisissant de la manière dont les conflits internes peuvent se muer en longues batailles judiciaires.

La vérité derrière le procès de Live

Ed Kowalczyk and Chad Taylor
Terry Wyatt/Getty Images

Poursuivant notre tour d’horizon des affaires les plus absurdes, ce chapitre met en lumière une des poursuites légales musique les plus remarquées des années 2010. Ed Kowalczyk, ancien chanteur du groupe alternatif Live, a quitté le groupe en 2009 et a lancé une carrière solo, publiant notamment un album intitulé Alive.

Après son départ, Kowalczyk se produisait parfois sous la mention « Ed Kowalczyk of Live », ce qui a provoqué le mécontentement de ses anciens partenaires. En 2012, le guitariste Chad Taylor, le bassiste Patrick Dahlheimer et le batteur Chad Gracey ont intenté une action via leur société, reprochant à Kowalczyk de donner l’impression qu’il faisait toujours partie du groupe et que Live approuvait sa musique.

  • Accusants : Chad Taylor, Patrick Dahlheimer et Chad Gracey.
  • Revendication : représentation trompeuse laissant penser à une appartenance et un soutien du groupe.
  • Demandes : 2 millions de dollars de dommages et intérêts et une injonction pour interdire toute référence au groupe dans la promotion solo.
  • Évolution : Kowalczyk a déposé une contre‑poursuite, et le litige a été réglé en 2013.
  • Suite : en 2017, Kowalczyk a de nouveau partagé la scène avec Live.

Ce dossier, à la fois technique et symbolique, illustre combien l’identité artistique et l’usage d’un nom de groupe peuvent déclencher des conflits juridiques intenses, souvent récupérés comme exemples de querelles internes au monde de la musique. La suite de l’enquête montre que, malgré les tensions, des réconciliations restent possibles et que ces poursuites légales musique laissent parfois place à des retrouvailles sur scène.

Grand Funk Railroad : une bataille sur la capitalisation

Mark Farner

Rod Lamkey/Getty Images

Poursuivant notre exploration des conflits internes dans le monde de la musique, en 2018 Don Brewer et Mel Schacher ont intenté une action en justice contre un ancien membre du groupe, Mark Farner. Selon le reportage initial, les plaignants estimaient que la manière dont Farner se présentait lors de ses concerts solo violait une injonction rendue en 2004, qui définissait de façon très précise ce qu’il pouvait ou ne pouvait pas écrire en référence à Grand Funk Railroad.

Au cœur du litige se trouvait un point pour le moins insolite : la capitalisation des mots dans les supports promotionnels. L’injonction imposait plusieurs règles formelles, que Brewer et Schacher ont affirmé avoir vu transgressées à plusieurs reprises :

  • Le nom de Farner devait apparaître en LETTRES MAJUSCULES avant toute mention de Grand Funk Railroad.
  • Seules les premières lettres de « Grand Funk Railroad » devaient être en majuscules.
  • Les mots « member », « former » et « formerly » devaient eux aussi être capitalisés conformément à la formulation de l’injonction.

Les plaignants ont affirmé que Farner avait enfreint ces règles à sept reprises, citant par exemple l’affichage « Mark Farner formerly from Grand Funk Railroad ». Au‑delà de la simple typographie, Farner se produisait également sous l’appellation « Mark Farner’s American Band », proche du titre emblématique du groupe « We’re an American Band », ce qui, selon Brewer et Schacher, risquait de créer une confusion préjudiciable.

Ils ont donc demandé au tribunal d’interdire à Farner d’utiliser le nom du groupe ou l’expression « American Band » et ont réclamé la cession de la marque « Mark Farner’s American Band ». Toutefois, un juge fédéral a estimé en 2019 qu’autoriser Farner à poursuivre l’utilisation de ce nom ne conduirait probablement pas le public à croire qu’il allait assister à un concert de Grand Funk Railroad, lui permettant ainsi de conserver cette appellation (source : Blabbermouth).

Cette affaire, emblématique des poursuites parfois surprenantes dans la sphère musicale, illustre combien des détails apparemment mineurs — ici, la ponctuation et la capitalisation — peuvent devenir le centre d’une bataille juridique au cœur des poursuites légales musique.

Ozzy Osbourne vs. Tony Iommi

Ozzy Osbourne and Tony Iommi

Crédit : Frazer Harrison/Getty Images

Parmi les poursuites légales musique les plus étonnantes, la querelle entre Ozzy Osbourne et Tony Iommi illustre à quel point les désaccords sur un nom peuvent dégénérer. En 2009, bien après le lancement réussi de sa carrière solo, Ozzy a attaqué en justice son ancien compagnon de Black Sabbath, reprochant à Iommi d’avoir pris la propriété exclusive de la marque « Black Sabbath ».

Dans sa plainte, Osbourne réclamait une répartition égale de la marque entre les quatre membres historiques — lui-même, Tony Iommi, Geezer Butler et Bill Ward — ainsi qu’une part des revenus générés sous ce nom. Le document insistait sur le rôle déterminant des « vocalises signatures » d’Ozzy dans le succès du groupe et soulignait que la popularité de Black Sabbath avait chuté après son départ, lorsque Ronnie James Dio avait pris le relais au micro.

Le dossier employait des termes sans détour, Ozzy affirmant que la marque Black Sabbath était « littéralement dans les toilettes » au milieu des années 1990. Malgré la virulence des accusations, les deux musiciens parvinrent à un règlement à l’amiable en 2010, mettant fin à l’affaire.

  • Année de la plainte : 2009
  • Objet principal : propriété de la marque « Black Sabbath »
  • Revendication d’Osbourne : part égale et part des revenus

Scott Weiland et son différend avec son ancien groupe

Scott Weiland

Pour continuer notre examen des poursuites les plus absurdes entre membres de groupes, voici un exemple emblématique dans le rock des années 2010. Au début de 2013, des tensions internes sont devenues publiques lorsque le chanteur principal d’un groupe a été renvoyé après des retards répétés et des absences aux obligations promotionnelles.

Peu après son départ, le musicien a commencé à se produire en solo en interprétant les titres phares du groupe et en utilisant le nom du groupe lors de ses concerts. Le reste du groupe a alors engagé une action en justice, affirmant que le nom collectif appartenait à la société de partenariat formée par les membres et que d’anciens membres ne pouvaient pas en faire usage.

La réponse a été une contre-poursuite, avec des demandes de dommages et intérêts chiffrées en millions, le plaignant se décrivant comme le visage du groupe pendant deux décennies et soutenant que le nom ne pouvait être utilisé sans sa participation. Ces éléments illustrent bien les cas où la propriété d’un nom et l’identité artistique deviennent des enjeux juridiques majeurs.

  • Conflit public déclenché par des absences et des retards aux concerts.
  • Utilisation du nom du groupe par un ancien membre lors de tournées solo.
  • Poursuites croisées avec demandes de dommages substantiels.
  • Issue discrète : brouille engagée puis apaisée, suivie d’événements tragiques personnels.

Finalement, l’affaire s’est apaisée sans grand retentissement judiciaire visible, mais elle reste un rappel marquant de la façon dont les disputes internes peuvent dégénérer en véritables cases de « poursuites légales musique ».

Quand l’accusation de « se vendre » a dégénéré en procès

Gordon Gano et Brian Ritchie

Pour garder la continuité avec les récits précédents, voici un épisode où des tensions artistiques ont pris une dimension juridique. Dans les années 2000, un différend interne au sein du groupe Violent Femmes a dégénéré en l’une des poursuites les plus commentées du milieu, illustrant parfaitement les enjeux de droits d’auteur et de royalties dans la musique.

Le bassiste Brian Ritchie a engagé une action en justice contre le chanteur Gordon Gano, alléguant qu’on lui avait dérobé le crédit d’auteur sur plusieurs titres du groupe, ainsi que les revenus afférents. Ritchie revendiquait être à l’origine du groupe et demandait des dommages, ainsi qu’une reconnaissance de copropriété sur les chansons concernées.

Selon le plaignant, la procédure était l’aboutissement d’un conflit ancien entre les deux musiciens. Le fait déclencheur évoqué dans la presse fut l’utilisation d’un des morceaux phares du groupe, « Blister in the Sun », dans une publicité pour une chaîne de restauration rapide, après suppression des paroles jugées inappropriées.

  • Allégations principales : absence de crédit et perte de royalties.
  • Élément déclencheur : autorisation d’utilisation d’une chanson du groupe dans une publicité.
  • Réaction des fans : étonnement et déception exprimés en ligne — « Mes oreilles se sont dressées. Puis ma mâchoire est tombée. Puis mon cœur s’est serré. »

Gano a affirmé avoir été surpris par la plainte tout en maintenant qu’il était l’auteur de la quasi-totalité des compositions du groupe. Quoi qu’il en soit, cet épisode rappelle combien les questions de droits et de réputation peuvent mener à des poursuites légales musique apparemment improbables.

En dépit de cette querelle judiciaire, le groupe s’est reformé sur scène en 2013 et a sorti un nouvel album en 2016, montrant que les tensions d’hier n’entraînent pas toujours une rupture définitive.

Plus de briques dans le mur pour les membres de Pink Floyd

Roger Waters

Poursuivons avec un exemple emblématique de tensions internes : la trajectoire chaotique de Pink Floyd. Dès la fin des années 1970, les membres peinaient à supporter la présence les uns des autres en studio, même lors de l’enregistrement du tube colossal The Wall. Après l’échec d’une compilation en 1981, ils furent réunis pour finaliser The Final Cut, sorti en 1983, puis Roger Waters décida de quitter le groupe, estimant que Pink Floyd s’arrêtait avec son départ.

Pour Waters, le groupe ne pouvait pas survivre sans sa direction artistique, mais les autres musiciens poursuivirent leur route. En 1986, David Gilmour et Nick Mason enregistrèrent A Momentary Lapse of Reason sans Waters, ce qui provoqua une procédure juridique : Waters intenta un procès pour empêcher ses anciens partenaires d’enregistrer ou de se produire sous le nom de Pink Floyd. Après une confrontation judiciaire très médiatisée, un accord extra‑judiciaire fut trouvé le soir de Noël 1987, conclu sur la péniche de Gilmour.

  • Fin années 1970 : tensions en studio pendant l’enregistrement de The Wall.
  • 1981 : échec d’une compilation, puis retour pour The Final Cut (1983).
  • 1986 : enregistrement de A Momentary Lapse of Reason sans Roger Waters.
  • 1987 : règlement à l’amiable de la dispute, permettant au groupe de continuer.
  • 2005 : réconciliation partielle avec une performance commune.

Cette querelle, souvent citée parmi les affaires les plus notoires de poursuites entre musiciens, illustre bien les excès et les absurdités que peuvent prendre certaines poursuites légales musique au sein de groupes célèbres.

Nettoyage des costumes du chanteur

Tobias Forge en tant que Cardinal Copia

Dans un autre épisode révélateur, la mystique scénique d’un groupe suédois s’est effondrée sous le poids d’un affrontement juridique entre membres. Le chanteur incarnait un personnage religieux sulfureux sur scène, tandis que les autres musiciens se produisaient masqués et anonymes, ce qui entretenait l’aura mystérieuse du groupe.

Quatre anciens musiciens ont porté plainte contre le frontman, l’accusant notamment de se comporter en patron autoritaire durant les tournées et de les obliger à nettoyer ses costumes malodorants. Ils ont également réclamé une part des profits non partagée, demandant environ 200 000 couronnes suédoises (environ 22 000 $) pour compenser ces manquements.

De son côté, le leader a soutenu que les musiciens anonymes n’étaient que des sessionmen rémunérés, exécutant des directives précises pour le spectacle. Les anciens membres ont affirmé ne jamais avoir été informés de ce statut, ce qui a cristallisé le conflit sur le rôle artistique et la rémunération.

La bataille judiciaire a tourné en faveur du frontman en 2018 : le tribunal a rejeté la plainte et a condamné les anciens musiciens à verser environ 1,3 million de couronnes (près de 146 000 $) pour les frais de justice. Les deux camps ont engagé des appels, certains demandes de frais supplémentaires étant également réclamées par le frontman.

  • Anciennes revendications : ~200 000 SEK (~22 000 $) pour part de profits.
  • Décision judiciaire initiale : 1,3 million SEK (~146 000 $) à payer pour frais légaux.
  • Suite : appels croisés et demandes supplémentaires de frais par le frontman.

Cet épisode illustre comment des désaccords sur le contrôle artistique, l’argent et l’identité peuvent dégénérer en poursuites légales musique, transformant la scène en tribunal.

Theo Wargo/Getty Images

La rupture d’Oasis a déclenché une poursuite mesquine

Noel et Liam Gallagher

Pour les passionnés d’histoires de conflits musicaux, la séparation d’Oasis en 2009 reste un exemple saisissant de la manière dont des tensions personnelles peuvent déboucher sur des démêlés juridiques inattendus. Deux ans après la rupture, les frères Noel et Liam Gallagher n’avaient apparemment plus de contacts, et les accusations publiques se sont multipliées.

Lors d’une conférence de presse dédiée à son album solo, Noel a expliqué que le groupe avait dû annuler sa prestation au V Festival en 2009 parce que Liam était soi‑disant ivre. Il a aussi imputé la fin du groupe à un conflit sur la volonté de Liam de promouvoir sa ligne de vêtements Pretty Green pendant les tournées.

En réponse, Liam a assigné Noel en justice en août, non pas pour obtenir de l’argent mais pour exiger des excuses, niant les allégations sur l’alcool et affirmant que l’annulation du concert était causée par une laryngite, pour laquelle il disposait d’un certificat médical. Moins d’une semaine plus tard, il a retiré sa plainte après qu’une excuse publique de Noel ait reconnu l’existence de cette note médicale.

  • 2009 : annulation d’une prestation au festival évoquée comme déclencheur.
  • 2011 (été) : accusation publique de Noel et dépôt d’une plainte par Liam demandant des excuses.
  • Retrait de la plainte après des excuses et la reconnaissance d’un certificat médical attestant d’une laryngite.
  • Novembre 2011 : nouvelles déclarations de Noel détaillant d’autres comportements reprochés à Liam.

Cependant, quelques mois plus tard, Noel a persisté dans ses accusations, affirmant que Liam l’avait menacé à plusieurs reprises, laissé des messages grossiers sur le téléphone de sa femme et même, selon lui, attaqué avec une guitare. Il a également déclaré que l’ivresse ou des bagarres avaient perturbé plusieurs concerts d’Oasis au fil des années — sans préciser si une « champagne supernova » en avait été la cause.

Cette affaire, à la croisée du familial et du professionnel, illustre parfaitement combien les conflits internes peuvent prendre des tournures juridiques étonnantes et rester dans les annales des poursuites légales musique.

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