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Divertissement

En matière de divertissement, Ozzy Osbourne demeure une icône inclassable. Présent sur la scène rock depuis plus de cinquante ans, Ozzy s’est imposé comme la voix du heavy metal grâce à ses vocalises menaçantes et ses cris caractéristiques.
Parmi les morceaux qui ont forgé sa légende, on retrouve notamment :
- « Iron Man »
- « Paranoid »
- « Shot in the Dark »
- « Mama, I’m Coming Home »
Au-delà de la musique, Ozzy a connu un retour médiatique au début des années 2000 grâce à une émission de téléréalité centrée sur sa vie familiale, qui a montré un visage plus comique et humain de la star. Mais l’image publique d’Osbourne est tout autant alimentée par les innombrables récits et anecdotes à son propos.
Ces histoires ont parfois pris des proportions mythologiques : certaines sont étonnamment vraies, d’autres relèvent du mythe. Des questions récurrentes portent, par exemple, sur son nom et sur d’autres épisodes rocambolesques — notamment des incidents impliquant des animaux. Les paragraphes suivants s’attachent à démêler le vrai du faux et à préciser ce que l’on croyait savoir sur Ozzy Osbourne.
Il s’appelle Ozzy

Pour poursuivre la galerie de faits surprenants, commençons par l’un des plus simples : le nom. Beaucoup connaissent Ozzy Osbourne sous ce sobriquet devenu emblématique, mais ce n’est pas son nom de naissance.
Né en 1948 dans une famille ouvrière de Birmingham, il est enregistré sous le nom de John Michael Osbourne. Le surnom « Ozzy » est venu d’un camarade d’école, sans raison particulière, et il s’est rapidement imposé parce qu’il collait bien à son caractère bonhomme et facétieux.
Le surnom a si bien pris que ses proches l’appellent désormais ainsi au quotidien ; il a lui-même confié qu’il ne reconnaît plus son nom de naissance. Malgré tout, sur le plan officiel — devant les magistrats ou l’administration — il reste John, n’ayant jamais effectué de changement légal de prénom.
- Nom de naissance : John Michael Osbourne
- Année et lieu de naissance : 1948, Birmingham (Angleterre)
- Origine du surnom : appellation scolaire devenue publique
- Statut légal : il utilise Ozzy Osbourne publiquement sans l’avoir officiellement changé
Cette anecdote sur son nom illustre comment une simple sobriquet peut façonner l’identité publique d’une icône du rock comme Ozzy Osbourne, avant d’ouvrir la voie à d’autres mythes et vérités que nous explorons ensuite.
Ozzy Osbourne a quitté Black Sabbath pour entamer une carrière solo

Poursuivant l’exploration des moments clés de sa carrière, Ozzy Osbourne s’impose comme une figure majeure du heavy metal sur deux décennies, mais à deux visages distincts. Dans les années 1970, en tant que chanteur de Black Sabbath, il contribue à façonner et populariser un rock sombre et lourd, porté par des voix plaintives et menaçantes sur des titres comme « Paranoid » et « War Pigs ».
Dans les années 1980, Ozzy Osbourne reprend sa route en solo et adopte une esthétique plus accessible radio, sans pour autant perdre son tranchant. Des morceaux comme « Crazy Train » ou « Bark at the Moon » illustrent cette évolution : plus mélodiques, mais toujours empreints d’une énergie intense.
Contrairement à l’image courante d’un chanteur qui quitte son groupe pour chercher la gloire, le départ d’Ozzy n’est pas né d’une volonté de se lancer seul. En réalité, il est évincé du groupe en 1979 après près d’une décennie à quatre. Les tensions résultent principalement de comportements autodestructeurs liés à l’alcool et aux drogues, ainsi que d’absences répétées aux sessions d’enregistrement.
- Rôle dans les années 1970 : co-créateur du son lourd et sombre du groupe.
- Transition dans les années 1980 : carrière solo avec un son plus accessible (« Crazy Train », « Bark at the Moon »).
- Raisons du départ : problèmes de comportement et indisponibilités, qui poussent les membres du groupe à agir en 1979.
- Conséquence immédiate : remplacement d’Ozzy par un nouveau chanteur, marquant une nouvelle ère pour le groupe.
Ce tournant, loin d’effacer son influence, marque au contraire le début d’un second chapitre qui consolidera la réputation d’Ozzy Osbourne comme l’une des figures les plus durables et changeantes du rock.
Il vénère Satan

Ozzy Osbourne incarne depuis des décennies une image sombre et théâtrale, si bien que beaucoup associent automatiquement son personnage à des pratiques occultes. Son nom, sa posture scénique et les thèmes abordés dans ses chansons ont nourri la rumeur selon laquelle il serait aligné spirituellement avec le diable.
- Apparence: lunettes noires, bouche béante, gestes dramatiques évoquant un « ange noir ».
- Imagerie scénique: scènes enveloppées de noir et mises en scène effrayantes.
- Références culturelles: chansons évoquant des figures comme Aleister Crowley et un univers occultiste.
- Symbolique du groupe: le nom Black Sabbath et l’épithète « Prince of Darkness » renforcent cette perception.
Cependant, Ozzy a toujours présenté cette dimension comme un artifice destiné à renforcer son personnage et son spectacle. Il a clairement déclaré : « Je ne suis pas un type qui vénère le [juron supprimé] diable. » Il a également raconté qu’au début, lors d’invitations nocturnes dans des cimetières, le groupe rappelait que leur image n’était qu’une plaisanterie : « Notre image est une blague. »
Au-delà du mythe, plusieurs témoignages indiquent qu’Ozzy Osbourne se considère plutôt comme quelqu’un cherchant à « être bon ». Un portrait publié dans la presse indique même qu’il est affilié à l’Église d’Angleterre et qu’il prie avant de monter sur scène.
Cette ambivalence entre provocation artistique et vie personnelle montre combien les frontières entre image publique et croyances réelles peuvent être brouillées dans l’univers du divertissement.
Ozzy Osbourne a uriné sur l’Alamo

Parmi les anecdotes souvent racontées à propos d’Ozzy Osbourne, l’une des plus persistantes concerne une visite au célèbre site historique de San Antonio. Selon la rumeur, en février 1982, le chanteur se serait soulagé sur les murs de l’Alamo — un acte perçu comme une grave profanation envers un lieu chargé d’histoire.
La réalité est toutefois plus nuancée. Ozzy Osbourne s’est bien rendu sur le site au début de 1982, mais il n’a pas uriné sur le bâtiment historique lui‑même. Il a été pris en flagrant délit sur le cénotaphe de l’Alamo, une statue haute de 60 pieds érigée en 1939 en mémoire des 189 combattants qui ont péri en 1836.
- Date de l’incident présumé : février 1982.
- Lieu exact : le cénotaphe de l’Alamo, et non la mission historique en elle‑même.
- Conséquences : arrestation pour ivresse et miction publique, puis remise en liberté après versement d’une caution de 40 $.
Les autorités et les habitués du lieu étaient catégoriques sur la gravité d’un geste similaire s’il avait eu lieu sur le monument principal. D’après un guide du site cité à l’époque, si l’acte avait été commis directement sur l’Alamo, la réaction aurait été bien plus sévère.
Cette histoire illustre comment une image spectaculaire peut se transformer en mythe : elle souligne aussi l’importance de distinguer le lieu exact d’une action quand il s’agit de sites historiques sensibles — et rappelle à quel point la figure d’Ozzy Osbourne alimente encore aujourd’hui légendes et anecdotes.
Ozzy Osbourne a mordu la tête d’une chauve‑souris en plein concert

Cette anecdote est devenue l’une des légendes urbaines les plus célèbres du rock et un moment indissociable de l’image d’Ozzy Osbourne. Sur le papier, tout semble confirmer la rumeur : le « Prince of Darkness » aurait réellement arraché la tête d’une chauve‑souris lors d’un concert, laissant une empreinte durable dans la culture heavy metal.
Les faits se déroulent en janvier 1982, lors de la tournée Diary of a Madman, au Veterans Memorial Auditorium de Des Moines (Iowa). Dans une biographie, Ozzy raconte qu’il a effectivement mis la tête de la chauve‑souris dans sa bouche, croyant d’abord qu’il s’agissait d’un jouet, jusqu’au moment où « ses ailes ont commencé à battre ».
Un autre témoin du concert propose une version différente : selon lui, il avait apporté la chauve‑souris dans un sac en plastique et l’avait lancée sur la scène, déjà morte. Qu’elle ait été vivante ou non au moment du jet, la tête s’est détachée lorsque le chanteur a mordu l’animal.
Conséquence immédiate : Ozzy Osbourne a dû se rendre à l’hôpital après le concert pour recevoir des vaccins antirabiques. Cette histoire, entre mythe et réalité, illustre bien comment un incident ponctuel peut nourrir une légende durable autour d’une figure culturelle.
- Date et lieu : janvier 1982, Des Moines (Iowa), tournée Diary of a Madman.
- Récits divergents : Ozzy affirme avoir cru tenir un jouet ; un spectateur soutient que la chauve‑souris était déjà morte.
- Conséquence : injection d’antirabiques après le concert.
Enchaînant avec d’autres épisodes marquants de sa carrière, cette anecdote contribue à la légende d’Ozzy Osbourne et soulève encore aujourd’hui des interrogations sur la frontière entre provocation scénique et réalité.
Il aurait reniflé une ligne de fourmis devant Motley Crüe

Parmi les anecdotes les plus évoquées de l’univers rock, celle-ci revient souvent : pendant une pause au bord d’une piscine avec le groupe Motley Crüe, Ozzy Osbourne aurait tenu un discours sur les excès de la vie en tournée, puis, de façon spectaculaire, aurait reniflé une ligne d’insectes à l’aide d’une paille.
Cette scène est relatée dans le livre The Dirt et figure aussi dans l’adaptation cinématographique de 2019. Le récit, volontairement frappant, a alimenté la légende et la controverse autour d’Ozzy Osbourne et de sa vie publique, oscillant entre faits avérés et exagérations propres aux mythes du rock.
Les témoignages divergent toutefois quant aux détails :
- Nikki Sixx (Motley Crüe) affirme que la scène s’est déroulée comme décrite dans le livre.
- Ozzy Osbourne dit n’avoir « absolument aucun souvenir » d’avoir fait cela.
- Jake E. Lee, guitariste d’Ozzy à l’époque, soutient qu’il était présent et précise que ce n’étaient pas des fourmis — selon lui, il s’agirait en réalité d’une araignée.
Qu’elle soit vraie, déformée ou amplifiée, cette anecdote illustre la manière dont les récits de tournée deviennent des légendes, contribuant à l’aura entourant des figures comme Ozzy Osbourne et le monde du heavy metal.
Il s’est séparé de Sharon Osbourne

Poursuivant sur la vie privée d’Ozzy Osbourne, sa relation avec Sharon a longtemps été l’une des plus suivies et médiatisées du monde du spectacle. Le couple s’est marié en 1982 et a eu trois enfants : Aimee, Kelly et Jack Osbourne. Leur union a traversé de nombreux hauts et bas, au point d’être souvent présentée comme l’une des plus durables parmi les célébrités.
- Mariage en 1982.
- Trois enfants : Aimee, Kelly et Jack.
- Une réputation de couple résistant malgré les épreuves.
En mai 2016, des informations ont fait état d’une séparation : Ozzy aurait quitté leur domicile et le couple aurait annoncé une pause dans leur relation après plus de trente ans de mariage. Sharon a alors expliqué qu’elle ne pouvait « pas continuer à vivre ainsi », tout en remerciant son mari pour les « trois beaux enfants » qu’ils avaient eus ensemble.
Finalement, le divorce n’a pas été engagé et les deux époux se sont réconciliés quelques mois plus tard. En octobre 2016, Sharon a affirmé que tout allait mieux et que leur situation était « sur la bonne voie ». Cette oscillation entre crise et réconciliation illustre la complexité d’une vie conjugale exposée au regard public.
Son émission de téléréalité était entièrement réelle… ou presque

Poursuivant notre exploration des facettes publiques d’Ozzy Osbourne, il faut rappeler que The Osbournes a été un succès phénoménal sur MTV à partir de 2002. À une époque où la téléréalité suscitait encore curiosité et fascination, le public était captivé par l’idée de voir le « prince des ténèbres » dans un quotidien familial, entouré de ses enfants, dans une maison ensoleillée de Los Angeles.
Cependant, comme beaucoup d’émissions du genre, The Osbournes n’était pas intégralement spontané : plusieurs moments ont été mis en scène ou influencés par les producteurs pour intensifier le drame et l’humour.
- La fameuse réunion de famille qui dégénère en dispute — conçue à l’origine comme une idée de production.
- La scène où la famille fait intervenir un « thérapeute pour chiens » — également orchestrée par l’équipe de l’émission.
Kelly Osbourne a d’ailleurs reconnu que certaines séquences étaient des idées de la chaîne, déclarant que « la chose la plus fausse dans cette émission était la réunion de famille » et que « le chien et le thérapeute pour chien, c’était une idée de la chaîne ». De son côté, le porte-parole d’Ozzy affirmait que rien n’était scénarisé ni planifié.
Quoi qu’il en soit, ces révélations montrent comment la téléréalité peut mêler authenticité et mise en scène — un rappel utile pour qui s’intéresse à la manière dont l’image des célébrités, comme Ozzy Osbourne, est construite à l’écran.
Il donnait l’impression d’un vieux gâteux dans The Osbournes

En poursuivant l’examen de son image publique, la série familiale The Osbournes a largement contribué à figer Ozzy Osbourne dans le rôle du retraité confus. Le contraste entre l’icône du heavy metal, toujours vêtu de noir, et ses errances comiques dans une maison de Los Angeles créait une dynamique propice à la satire télévisuelle.
Pour le spectateur, Ozzy semblait incapable de se débrouiller avec la technologie du quotidien — une télévision ou sa télécommande devenaient des objets mystérieux — ce qui renforçait l’idée d’un « grand-père » inoffensif plutôt que d’un seigneur du rock maléfique.
- Perception : la série plaçait Ozzy dans des situations de sitcom, où son incompréhension apparente prêtait à rire.
- Réalité : loin d’être simplement sénile, Ozzy était souvent sous l’emprise de l’alcool et des drogues pendant le tournage. Sharon Osbourne a déclaré que, pendant les trois années de tournage, « Ozzy était défoncé tout le temps » (The Daily Record).
- Témoignage d’Ozzy : il racontait qu’après chaque journée de tournage, il allait « dans mon petit bunker, fumait une pipe et buvais environ une caisse de bière », ajoutant qu’il « prenait aussi beaucoup de médicaments sur ordonnance ».
Ce décalage entre image publique et comportement réel éclaire la complexité de la star : la vulnérabilité et l’humour de l’émission masquaient des habitudes d’automédication et d’excès qui ont façonné une grande partie de sa vie à l’écran.
Une histoire d’Ozzy Osbourne trop incroyable pour paraître vraie

Enchaînant les récits mythiques propres au monde du rock, Ozzy Osbourne illustre parfaitement la frontière floue entre légende et réalité. Nombre d’anecdotes scandaleuses finissent par devenir « savoir commun », mais dans son cas, certaines histoires si extravagantes qu’on peine à les croire se sont réellement déroulées.
À l’approche de la sortie américaine de son premier album solo, Blizzard of Ozz, Ozzy assista à une réunion promotionnelle organisée par son label. On attendait de lui un bref discours de remerciement, ponctué d’un geste dramatique : la libération de trois colombes blanches dans l’auditoire.
Selon ce qui est rapporté dans une biographie retraçant son parcours, Osbourne, qui avait bu une bouteille de brandy avant l’événement, ne tint pas ce plan. Exaspéré par une responsable des relations publiques qui l’interrogeait sans cesse, il aurait demandé « Vous aimez les animaux ? » avant d’arracher la tête d’une colombe pour la faire taire — un acte sanglant et choquant, mais qui s’inscrit dans la mythologie du rock et du personnage public d’Ozzy.
Cette anecdote résume plusieurs éléments clés du personnage et de son époque :
- La création volontaire ou involontaire de mythes autour des rock stars.
- La manière dont comportements extrêmes alimentent la légende publique.
- La difficulté à démêler faits avérés et exagérations dans les récits biographiques.
Ce passage, aussi grotesque que véridique, prépare le terrain pour d’autres histoires tout aussi troublantes sur Ozzy Osbourne, en montrant combien la réalité peut parfois surpasser la fiction.
