Un premier cas autochtone de chikungunya a été confirmé à Chauray, près de Niort, dans les Deux-Sèvres, a indiqué l’Agence régionale de santé (ARS). Une opération de démoustication a été programmée mercredi soir à partir de 22 heures : elle a concerné plusieurs rues de la commune et a duré environ une heure.
La présence du moustique-tigre dans les Deux-Sèvres remonte à 2019, mais il s’agit du premier cas de transmission locale de chikungunya dans le département. Pour rassurer la population, l’ARS a précisé que le produit utilisé lors de l’opération de démoustication n’était pas dangereux pour la santé.
Vigilance et prévention
Même si la situation n’appelle pas à la panique, l’opération visait à réduire rapidement et de façon significative le nombre de moustiques-tigres afin de limiter tout risque de propagation du chikungunya. La mobilisation collective et des gestes simples des habitants restent essentiels pour prévenir une prolifération trop importante.
Chacun peut agir en limitant les eaux stagnantes : vider les coupelles, gamelles et récipients laissés à l’extérieur. Ces mesures sont efficaces même hors de la période estivale, car les œufs pondus à l’automne peuvent survivre jusqu’au printemps suivant.
Le chikungunya se manifeste généralement par une forte fièvre, des douleurs articulaires, une fatigue importante et parfois une éruption cutanée. La maladie n’est pas considérée comme mortelle, mais elle peut être très éprouvante pour les personnes atteintes.