Sortir une autobiographie à 29 ans peut paraître prématuré… mais pas pour Kendji Girac, dont la fulgurante carrière et les « accidents de vie » sont racontés dans Mi vida (éd. Flammarion), présenté comme un « ouvrage confession ». Ces mémoires, publiées le 1er octobre 2025, retracent, en 25 chapitres, la vie déjà dense de l’un des artistes les plus populaires de France.
Avant d’aborder le douloureux épisode qu’il raconte en détail, Kendji Girac revient sur son enfance au sein d’une communauté gitane et sur ses difficultés scolaires : à l’entrée en 6e, il éprouve « la honte » de constater que les autres élèves « lisent dans leur tête » tandis qu’il « déchiffre mot à mot » et ne sait « pas vraiment écrire ».
Rongé par de « mauvaises habitudes »
Il relate son apprentissage de la guitare, commencé à 12 ans en autodidacte, jouant « des heures à s’en faire saigner les doigts ». Le succès arrive dès la fin de l’adolescence après sa victoire dans la 3e édition de The Voice (2014). S’ensuivent albums et tournées, mais aussi l’installation de ce qu’il qualifie de « mauvaises habitudes », à commencer par l’alcoolisme qui l’a progressivement rongé.
Le livre revient aussi sur l’épisode dramatique d’avril 2024 : un simulacre de suicide lors d’une dispute avec sa compagne, qui « tourne mal » car il ignorait que l’arme qu’il manipulait était chargée. « Je ne sais pas pourquoi je ne suis pas mort », écrit Kendji Girac, et son chirurgien lui aurait dit qu’il avait « une chance sur mille » de s’en sortir. L’artiste affirme cependant avoir depuis « arrêté tous ses excès ».
Découvert par le grand public grâce à The Voice, Kendji Girac livre dans Mi vida un récit intime où se mêlent succès populaire, racines familiales et épreuves personnelles.