La soirée d’intégration a dérapé le 24 septembre dans la région de Toulouse (Haute-Garonne). Trois étudiants en médecine ont dû être pris en charge par les secours puis hospitalisés, à l’issue d’une fête qui s’est visiblement transformée en véritable bizutage, selon un reportage de France 3 Occitanie : https://france3-regions.franceinfo.fr/…
Les organisateurs avaient donné rendez-vous aux élèves de deuxième année à la forêt domaniale de Bouconne, à une vingtaine de kilomètres de la Ville rose. Les étudiants ont été abandonnés dans les bois en pleine nuit, en sous‑vêtements, alors que les températures avaient lourdement chuté.
La direction condamne
Le lendemain, les pompiers et les gendarmes se sont rendus sur place pour rechercher plusieurs jeunes qui s’étaient perdus dans la forêt. « Nous avons pris en charge trois victimes, une en urgence absolue, et deux autres en urgence relative pour malaise et hypothermie », a indiqué le Service départemental d’incendie et de secours de la Haute-Garonne à France 3.
La direction de la faculté de médecine a vivement condamné cet incident et assure que la soirée d’intégration n’avait pas été validée. « L’Université de Toulouse et la faculté de santé ont pris des mesures immédiates dans l’accompagnement et la prise en charge des étudiantes et étudiants, notamment hospitalisés », précise la direction. La faculté a engagé une procédure interne contre les organisateurs et a saisi les autorités.
Un délit puni par la loi
Le bizutage est interdit par la loi. Ce délit est « puni de 6 mois d’emprisonnement et de 7 500 euros d’amende. Ces peines sont doublées si la victime est une personne vulnérable », rappelle le site du Service public : https://www.service-public.gouv.fr/…/F2275.
Le 26 septembre, les représentants étudiants de l’UFR de médecine ont publié sur Instagram un rappel des règles et ont invité les personnes victimes ou les témoins de bizutage à se manifester : https://www.instagram.com/p/DPDf2ZZkgDo/?img_index=1.