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La mort d’un président en fonction peut déclencher des répercussions profondes sur le fonctionnement du pays et sur le monde. L’assassinat du président John F. Kennedy en 1963, seul président à être mort en fonction, a provoqué un choc durable et nourri la défiance envers les médias et les inquiétudes concernant la sécurité au sein et au-delà du gouvernement. Cet épisode a conduit le Congrès à adopter le 25e amendement, qui précise les dispositions relatives à la succession présidentielle et les pouvoirs du vice‑président par intérim.
Son titre et son rôle

Melania Trump a été active dans l’accomplissement de ses devoirs publics en tant que Première dame au cours de ses deux mandats. Le rôle est généralement autodéfini, mais il s’est étoffé au fil des générations, passant de la simple gestion des affaires domestiques à un engagement communautaire, des actions caritatives, la représentation lors d’événements publics et un rôle de figure‑référence. Dans son cas, des analystes estiment qu’elle a accru son rôle de conseillère politique envers Trump pendant son second mandat, notamment sur les affaires en Europe de l’Est, région où elle a été élevée. À titre notable, une « lettre de paix » qu’elle aurait adressée au président russe Vladimir Poutine a fait les gros titres lorsque l’affaire a éclaté. Si son mari venait à mourir durant son mandat, Mélania perdrait à la fois son rôle et son titre. Si le vice‑président JD Vance venait à être investi président, le titre de Première dame reviendrait à l’épouse de Vance, et la fonction, avec ses privilèges et obligations, serait assumée par elle.
Son personnel et ses avantages

Ainsi que le titre, Mélania perdrait le personnel de la Maison-Blanche, qui serait transféré à l’épouse du vice‑président en cas de prise de fonction. Les années récentes ont vu le personnel de la Maison‑Blanche multiplié sous l’autorité de la première dame, avec un maximum autour de 24 collaborateurs et une hausse du budget alloué à ce rôle. Le personnel comprenait un directeur de la communication, un porte‑parole et un directeur de la politique et des projets, avec des salaires totaux avoisinant 1,5 million de dollars. À l’inverse, durant son second mandat, Mélania a considérablement réduit les effectifs, à cinq personnes, pour un coût annuel d’environ 583 500 €.
Elle conserverait certains privilèges

Les veuves présidentielles continuent de bénéficier de protections spécifiques, tout comme les anciens présidents et leurs familles. Si Donald Trump venait à mourir en fonction, Mélania conserverait en particulier une protection du Service secret. Même si le dispositif est réduit par rapport à celui de l’époque où le président était en fonction, il demeure une ligne de défense essentielle pour la sécurité de la famille de l’ancien président. Le Former Presidents Act prévoit qu’une ancienne première dame reçoit 500 000 $ par an pour couvrir sa sécurité et ses frais de transport jusqu’au remariage. Il existe aussi une pension pouvant aller jusqu’à 20 000 $ par an pour les veuves présidentielles, ainsi que des prestations postales.
