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L’invasion britannique : l’irruption de Bush dans le rock alternatif

Après la première vague grunge menée par Nirvana, Pearl Jam et Soundgarden — qui a bouleversé le rock grand public au début des années 90 avec des riffs monumentaux, une attitude punk et des textes à la fois cryptiques et mélancoliques — une sorte d’invasion britannique a suivi.
À l’avant-garde de cette vague alternative anglaise se trouvait Bush, un groupe dont le son s’inscrivait naturellement sur les ondes aux côtés d’Alice in Chains et des Smashing Pumpkins. Leurs morceaux, marqués par une forte distorsion et une voix grave et râpeuse, ont rapidement trouvé leur place dans les playlists rock.
- Exemples marquants : « Everything Zen », « Machinehead », « Glycerine ».
Bush a surtout été le véhicule artistique de son fondateur : Gavin Rossdale, auteur principal et chanteur. Le groupe a écoulé des millions d’exemplaires de ses albums, aidé aussi par l’image publique soignée de Rossdale.
Durant la fin des années 90 et au tournant du millénaire, Bush a enchaîné les hits alternatifs puissants avant de laisser progressivement la place à des formations pop-rock plus récentes. Avec un nouvel album annoncé pour 2020, le groupe anglais se préparait à un retour remarqué, offrant ainsi une occasion idéale de revenir sur une histoire à la fois longue et explosive.
Comment le nom Bush est né

Pour mieux comprendre l’origine du groupe Bush, il faut remonter aux débuts de Gavin Rossdale sur la scène londonienne des années 1980. Après le lycée, il fréquente assidûment les clubs de danse et forme avec Sacha Puttnam un groupe pop léger nommé Midnight. Malgré la sortie de deux singles, le projet ne rencontre ni succès radio ni véritable retentissement commercial.
En quête d’une direction plus affirmée, Rossdale multiplie les formations éphémères avant de rencontrer le guitariste Nigel Pulsford, grand fan des Pixies. Ensemble, ils donnent naissance à Future Primitive, un groupe au son pop-rock qu’un responsable du milieu musical décrira comme la facette « plus commerciale » d’artistes à succès des années 80.
La formation se complète ensuite par l’arrivée du batteur et du bassiste, tous deux issus du circuit rock britannique :
- Robin Goodridge — batterie;
- Dave Parsons — basse, déjà connu pour son passage dans le groupe glam rock Transvision Vamp.
Restait un détail pratique: trouver un nom plus percutant que Future Primitive. Le choix se porte finalement sur Bush, contraction de Shepherd’s Bush, un quartier londonien où plusieurs membres avaient vécu. Ce nom, simple et évocateur, scelle l’identité du groupe et le rattache à son ancrage urbain.
Cette transition vers un nom concis et reconnaissable marque une étape décisive dans l’évolution du son et de l’image de Bush, préparant le terrain pour leurs succès ultérieurs.
Divertissement

La percée de Bush dans le monde du rock alternatif ne s’est pas produite du jour au lendemain. Après avoir troqué le nom de Future Primitive pour celui qui allait les rendre célèbres, le groupe a mis du temps avant de voir son premier album paraître, non pas à cause d’un manque d’ambition, mais en raison d’obstacles d’ordre corporate qui leur étaient étrangers.
En 1993, un manager expérimenté, fraîchement débarqué d’un rôle auprès d’un grand artiste international, découvrit le groupe. Il assista à quelques répétitions : des morceaux qui allaient bientôt se transformer en singles à succès. Séduit, il les engagea et les fit signer par une petite maison de disques disposant d’un accord de distribution via une grande entreprise du divertissement.
Voici la chronologie des événements qui suivirent :
- Le groupe enregistra son premier album et le termina entièrement au début de 1994.
- La mort tragique d’un dirigeant clé chez le partenaire de distribution fit perdre au groupe son principal défenseur au sein de la structure.
- Des responsables décidèrent que l’album n’était pas assez commercial pour être lancé immédiatement, retardant ainsi sa sortie.
- Privés de soutien, les membres de Bush durent accepter des emplois temporaires et peu rémunérés en attendant une issue.
Finalement, leur manager réussit à leur trouver un nouvel éditeur qui crut au projet. Lorsqu’enfin l’album sortit, il trouva un large public : Sixteen Stone s’écoula à hauteur de six millions d’exemplaires, permettant à Gavin Rossdale et aux autres membres du groupe de quitter leurs emplois quotidiens pour se consacrer pleinement à la musique.
Ce parcours illustre combien, dans l’industrie du divertissement, la persévérance et un soutien opportun peuvent transformer un revers administratif en succès commercial durable.
Bush portait un nom complètement différent au Canada

En poursuivant l’histoire du groupe, on tombe sur une curiosité juridique qui en dit long sur l’importance d’un nom dans le monde de la musique. Aux États-Unis et en Europe, Bush s’est imposé comme l’un des visages du rock alternatif des années 1990, mais au Canada, la situation était tout autre.
Dans les années 1970, le musicien canadien Domenic Troiano avait formé un groupe nommé Bush et en avait publié un album éponyme, ce qui lui conférait des droits territoriaux sur ce nom au pays. Pour en savoir plus sur les enjeux de noms et marques dans la musique, on peut consulter des analyses détaillées comme celle-ci : explain.ca — Naming Issues.
Confronté à ce conflit de droits, le groupe de Gavin Rossdale dut trouver une solution simple et efficace : conserver son identité tout en évitant les poursuites. Pour certains de ses premiers tirages au Canada, le groupe est donc apparu sous le nom de BushX, une variante suffisamment distincte sur le plan légal mais immédiatement reconnaissable pour le public.
- Ancienneté : le Bush de Troiano datait des années 1970 et possédait les droits territoriaux au Canada.
- Adaptation : la formation de Rossdale utilisa « BushX » pour ses premières sorties canadiennes afin d’éviter les conflits juridiques.
- Accord : les deux parties sont finalement parvenues à un accord, permettant au Bush plus récent d’utiliser son nom mondialement par la suite (Toronto Sun).
Cette anecdote, documentée notamment sur des archives discographiques (Discogs — Bush (Troiano)), illustre comment des questions de marque et d’antériorité peuvent façonner la diffusion d’un groupe à l’international et influencer sa relation avec le public.
Comment Gavin Rossdale a trouvé l’amour en tournée

Crédit photo : Kevin Winter/Getty Images
Poursuivant l’exploration des liens personnels au sein de la scène rock des années 1990, cette période voit se nouer une histoire d’amour emblématique entre Gavin Rossdale, leader du groupe Bush, et Gwen Stefani, chanteuse de No Doubt. Les deux musiciens se sont rencontrés alors que leurs formations tournaient ensemble, une proximité typique dans le milieu du rock professionnel.
Leur relation a évolué rapidement :
- Rencontre sur la route pendant les tournées communes.
- Mariage en 2002 et naissance de trois fils.
- Séparation officielle avec une demande de divorce en 2016.
Au cœur de ces années, une autre figure majeure de l’époque est entrée dans la chronique : Courtney Love, alors à la tête de Hole. Dans une interview, Love a affirmé que Rossdale aurait eu des liaisons durant ses débuts avec Stefani, évoquant aussi la réputation physique et charismatique de Rossdale à l’époque. Elle a également souligné que certains amis y voyaient des similitudes vocales avec Kurt Cobain, le défunt leader de Nirvana.
La rivalité s’est ensuite manifestée publiquement. Hole s’est moquée de Stefani en la qualifiant de « pom-pom girl », accusation portée comme une provocation contre son image et son succès. Gwen Stefani a réagi à ces attaques en transformant l’insulte en moteur créatif : c’est en partie avec cette énergie qu’elle a écrit et enregistré « Hollaback Girl », qui deviendra un tube numéro un et marquera sa carrière solo.
Cette histoire illustre comment, au sein d’une même génération musicale, relations personnelles, tensions publiques et créations artistiques s’entrelacent, influençant autant les trajectoires individuelles que la mémoire culturelle du rock alternatif et du mouvement entourant Bush.
Le groupe est conscient des comparaisons avec Nirvana

Poursuivant le récit de leur trajectoire, il est impossible d’ignorer l’ombre que Nirvana a jetée sur les groupes rock des années 90, et en particulier sur Bush. Le premier album de Bush, Sixteen Stone, est paru à la fin de 1994, quelques mois après la mort de Kurt Cobain et la fin de Nirvana, ce qui a amplifié les similarités sonores perçues entre les deux formations.
Face à ces critiques — qui qualifiaient souvent Bush de « clone » de Nirvana — le groupe n’a pas cherché à nier l’influence. Gavin Rossdale a souligné que s’inspirer d’un héritage musical n’est pas un délit, et a rappelé que l’influence est une part normale de l’évolution artistique, tout en revendiquant la singularité du groupe.
Nigel Pulsford, le guitariste, a quant à lui relativisé les attaques en affirmant qu’il existait de nombreuses formations évoquant Nirvana et que, si Bush avait voulu calquer exactement ce son, ils auraient pu s’en rapprocher encore davantage.
- Contexte : Sixteen Stone sorti quelques mois après la fin de Nirvana.
- Perception publique : comparisons fréquentes et critiques parlant de manque d’originalité.
- Réponse du groupe : reconnaissance de l’influence mais défense d’une identité propre.
Pour leur deuxième album, Razorblade Suitcase, Bush a même choisi de travailler avec Steve Albini, un producteur reconnu pour son travail incisif avec des groupes indie et punk — et connu pour avoir produit l’album In Utero de Nirvana. Ce choix a été perçu comme une manière assumée de répondre aux détracteurs, en s’appuyant sur une esthétique sonore proche des racines qui les avaient inspirés.
En guise de transition vers la suite, cette période illustre comment Bush a navigué entre influence et affirmation, façonnant peu à peu une identité distincte malgré les comparaisons persistantes.
Bush : une chanson modifiée après le 11 septembre

Dans la foulée des attentats du 11 septembre 2001, l’onde de choc ne s’est pas limitée à la politique et à la sécurité : la culture populaire a elle aussi été profondément bouleversée. Films et émissions ont retiré ou modifié des scènes susceptibles de raviver le traumatisme, et plusieurs artistes ont dû repenser titres et visuels pour ne pas heurter les sensibilités.
Parmi ces ajustements, on compte des changements de titre ou de pochette chez plusieurs groupes bien connus — par exemple Dave Matthews Band et Jimmy Eat World ont adapté certains titres — et le groupe Bush a lui aussi revu ses choix artistiques à la suite des événements. Ces décisions reflétaient à la fois une prudence éditoriale et un désir d’apaiser un public endeuillé.
Concrètement, la pochette prévue pour le quatrième album de Bush représentait à l’origine l’image floue d’un avion, qui a été jugée inappropriée. La maison de disques a finalement opté pour un visuel plus sobre : un fond doré portant simplement le nom du groupe et le titre de l’album. Quant au premier single, la chanson initialement intitulée « Speed Kills » a été retirée des playlists de certaines grandes chaînes et a été renommée d’après un passage de la chanson, « The People That We Love ».
- Album concerné : Golden State (pochette modifiée pour éviter toute allusion visuelle aux attentats).
- Titre initial du single : « Speed Kills ».
- Nouveau titre utilisé pour la diffusion : « The People That We Love ».
- Motif : sensibilité nationale et volonté de contribuer à l’apaisement par l’art.
Le groupe a expliqué que la chanson parlait d’amour, de reconnaissance et de résistance face à l’adversité, et que le changement visait à aligner leur geste sur le rôle consolateur de l’art en des temps difficiles. Cette adaptation illustre comment, dans les moments de crise, même des choix apparemment anodins — une image, un titre — prennent une résonance politique et émotionnelle majeure.
Bush contre Smashing Pumpkins

En prolongeant le fil des rivalités du rock alternatif des années 1990, Bush et Smashing Pumpkins se sont retrouvés à la fois contemporains et comparables — mêmes scènes, sonorités proches et succès commercial. Pourtant, loin de toute camaraderie, des reproches et des piques ont circulé entre les deux camps, révélant une compétition artistique plus acerbe qu’il n’y paraît.
Le guitariste de Bush, Nigel Pulsford, n’a pas hésité à critiquer le parcours créatif des Pumpkins, estimant que certains disques manquaient d’originalité et s’apparentaient à d’autres groupes déjà établis. De son côté, Gavin Rossdale a exprimé un vif scepticisme à propos de l’ambition esthétique du groupe adverse, jugeant l’album double Mell0n Collie and the Infinite Sadness comme une tentative de rock « de salon » et allant jusqu’à qualifier certains passages de trop « heavy metal » à son goût.
La querelle n’est pas restée que verbale : elle a trouvé un point culminant lors de la saison des récompenses. En 1998, Smashing Pumpkins a remporté le prix du meilleur morceau hard rock pour « The End is the Beginning is the End », face à Bush et leur titre « Swallowed », offrant ainsi aux Pumpkins une forme de revanche symbolique.
- Contexte : mêmes influences et parcours parallèles dans les années 1990.
- Accusations mutuelles : critiques sur l’originalité et l’orientation musicale.
- Conséquence notable : victoire des Pumpkins lors d’une cérémonie majeure en 1998.
Cette confrontation illustre comment, au-delà des similitudes sonores, les désaccords esthétiques et la concurrence pour la reconnaissance publique pouvaient transformer des contemporains en rivaux, un thème récurrent dans l’histoire du rock alternatif.
Le récit étonnamment complexe d’un couplet apparemment simpliste

Gerardo Mora/Getty Images
Poursuivant l’exploration de Bush, on pense immédiatement à leur premier single marquant, « Everything Zen » (1994), qui a longtemps défini le groupe sur les ondes rock alternatives. La chanson regorge d’accroches et de refrains faciles à reprendre, mais c’est surtout la phrase répétée par Gavin Rossdale — « there’s no sex in your violence » — qui a frappé l’auditeur.
À première écoute, cette formule pouvait paraître provocante, voire déroutante à l’époque. Pourtant, elle n’a pas été écrite dans un but scandaleux : ce vers porte une charge personnelle importante pour Rossdale et s’inscrit dans une réflexion plus large sur l’art et la mémoire.
Rossdale a expliqué que l’inspiration venait notamment d’un groupe qui l’a profondément marqué : Jane’s Addiction. Lors d’une interview, il a évoqué la phrase « sex is violent », tirée de « Ted, Just Admit It… », qui l’avait frappé par sa force. (Source : Songfacts.)
À partir de cette ligne, Rossdale a réfléchi à son enfance à Londres, souvent marquée par la violence, et à la manière dont le couple « sexe et violence » revient sans cesse dans l’art. Plutôt que de reprendre littéralement l’idée, il l’a retournée pour en faire un mantra personnel : « there’s no sex in your violence ». Cette inversion donne à la phrase une portée introspective plutôt que purement choquante.
- Influence directe : Jane’s Addiction et la ligne « sex is violent ».
- Contexte personnel : évocations d’une enfance londonienne marquée par la violence.
- Décision artistique : inversion de l’idée en un mantra personnel plutôt qu’une provocation gratuite.
- Impact : un couplet apparemment simple qui confère profondeur et mystère à « Everything Zen ».
Cette anecdote éclaire la manière dont Bush combine influences musicales et expériences personnelles pour créer des images lyriques saisissantes, et elle pose un pont vers d’autres épisodes de leur parcours artistique.
Comment un refrain mal entendu de Bush a engendré un tube éphémère

À l’apogée des années 1990, Bush était un groupe très apprécié, profondément ancré dans son époque. Pourtant, comparé à des contemporains comme Foo Fighters ou Weezer, son nom revient moins souvent aujourd’hui.
Dans le même laps de temps, un titre colossal de 1998, « Kiss the Rain » de Billie Myers, a connu un succès planétaire — et il doit son existence à une simple méprise auditive sur un morceau de Bush.
La scène se déroule entre un producteur réputé et Jon Bon Jovi. Entraînant sa carrière et ayant façonné le son pop-métal de grands groupes, ce producteur écoute un disque de Bush pendant un entraînement. Il entend ce qui lui semble être les mots « kiss the rain » et considère aussitôt que c’est « un titre incroyablement frais ».
Voici la chronologie concise de l’événement :
- Un producteur entend maladroitement les paroles de « Glycerine » de Bush comme « Kiss the Rain ».
- Il pense que l’expression ferait un superbe titre de chanson.
- Il propose l’idée à Jon Bon Jovi pour l’écriture, mais celui-ci décline, la trouvant « stupide ».
- Le producteur conserve l’idée et la propose ensuite à Billie Myers, qui en fera le tube de 1998.
Ce petit incident démontre combien une simple interprétation erronée peut, parfois, déclencher la création d’un grand succès — et comment un groupe comme Bush, même s’il est moins évoqué aujourd’hui, a indirectement influencé la pop de la fin des années 1990.
Bush s’est tourné vers l’électronique avant que ce soit tendance

À la fin des années 1990, l’industrie musicale et la presse annonçaient une vague électronique qui, selon beaucoup, allait redéfinir la scène pop après l’ère grunge, marquée par ses guitares bourdonnantes et ses chanteurs mélancoliques. Face à cette montée en puissance, certains groupes rock existants ont choisi d’évoluer en intégrant claviers et ordinateurs, soit pour rester pertinents, soit par simple curiosité artistique.
Plusieurs artistes électroniques ont connu un succès notable, ce qui a contribué à populariser le mouvement :
- The Prodigy — l’album The Fat of the Land a atteint la première place des classements.
- Moby et Daft Punk — des figures qui ont traversé les décennies.
Dans ce contexte, Bush a été l’un des premiers groupes de rock alternatif à embrasser ouvertement les sonorités regroupées sous le terme « electronica ». En 1997, le groupe a publié Deconstructed, un disque composé de remixes de ses titres réalisés par des DJs et musiciens électroniques reconnus de l’époque.
Parmi les collaborateurs figuraient des noms comme Goldie et Tricky, et le single marquant issu de cet exercice fut une nouvelle chanson intitulée « Mouth ». Celle-ci se distinguait par des bruitages robotisés attribués à un DJ présenté sous le pseudonyme « the Stingray » — pseudonyme qui, ironiquement, désignait en réalité les membres du groupe eux-mêmes.
Cette incursion de Bush dans l’électronique illustre comment, à la charnière des décennies, plusieurs artistes de rock alternatif ont su expérimenter et repenser leur identité sonore pour dialoguer avec de nouveaux courants musicaux.
Bush 2.0 : mutations et tensions

Après des années de scènes et d’albums marquants, la formation de Bush connut un retournement en 2002. En janvier, Nigel Pulsford, guitariste fondateur, annonça qu’il se retirait temporairement des tournées pour rester auprès de sa femme enceinte. Rapidement, la situation se complexifia : Pulsford déclara par la suite qu’il souhaitait partir plus tôt et finit par être renvoyé peu après la naissance de son fils.
Pour le remplacer, Gavin Rossdale fit appel au guitariste Chris Traynor, initialement engagé comme remplaçant temporaire. Traynor prit bientôt une place permanente, mais l’histoire du groupe s’arrêta un temps : Rossdale dissout Bush la même année.
- 2002 : dissolution de Bush après des tensions internes et le départ de Pulsford.
- Quelques années plus tard : Rossdale lance un nouveau projet, Institute, rassemblant certains collaborateurs, dont Traynor.
- Un album unique, Distort Yourself, voit le jour mais ne rencontre pas le succès commercial escompté.
- En parallèle, Rossdale publie un album solo, Wanderlust, qui obtient un succès modéré ; le single « Love Remains the Same » se classe parmi les 30 meilleures ventes.
- 2010 : Rossdale reforme Bush, cependant sans le retour de Pulsford ni du bassiste Dave Parsons.
Ces épisodes — départs conflictuels, projets parallèles et tentatives en solo — redéfinirent l’identité du groupe. Cette période de remaniements et d’expérimentations prépare le terrain pour les chapitres suivants de l’histoire de Bush.
