Bad Guys 2 : un polar animé plein d’action et de charme

par Olivier
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Bad Guys 2 : un polar animé plein d'action et de charme
France

Les animaux malfrats de Bad Guys reviennent sur grand écran dans une suite aussi dynamique que charmante, portée cette fois par un groupe de « Bad Girls » redoutables. Co-réalisé par le Français Pierre Perifel, ce nouvel opus s’inspire directement des codes du polar et du film de casse, offrant une expérience cinématographique qui mêle humour et suspense à destination d’un large public, des enfants jusqu’aux cinéphiles aguerris.

Dans Bad Guys 2, on retrouve la bande initiale – le loup, le requin, le piranha, la tarentule – désormais rangée des voitures, jusqu’à ce que leur ami serpent change la donne en tombant amoureux d’une mystérieuse oiselle au plumage sombre et aux desseins troubles. Ce point de départ entraîne les héros sur la voie du crime, introduisant un univers où les codes du polar se déclinent avec malice et légèreté.

Des personnages archétypaux aux rôles distincts

Comme dans tout bon film de gang, les protagonistes empruntent des archétypes classiques : le chef charismatique, le gros bras, le cynique, le maladroit et le geek du groupe, incarné ici par une araignée férue d’informatique. Chaque personnage, fidèle à l’esprit des livres d’Aaron Blabey, possède une identité forte avec ses tics et sa voix uniques. Cette caractérisation s’enrichit avec les personnages introduits dans ce deuxième opus, dont une renarde politicienne au passé trouble, un hamster mafieux et une policière aussi imposante physiquement que tenace.

Le gang de voleuses « Bad Girls » catalyse le retour des héros vers le droit chemin, les confrontant à des choix qui mettent en péril leur liberté et celle de leurs proches, insufflant ainsi des enjeux intenses au récit.

Entre hommage et innovation cinématographique

L’action traverse Bad Guys 2 avec des scènes de casse, des courses-poursuites et des séquences en prison, toujours teintées d’une mise en scène inventive. Pierre Perifel et son équipe DreamWorks insufflent au film une esthétique inspirée du film noir classique tout en le dynamisant par un mélange subtil de techniques graphiques et un montage percutant. La tension est maintenue à son comble, si intense que l’on oublie parfois qu’il s’agit d’animation.

Cette intensité est amplifiée par la partition musicale signée Daniel Pemberton, qui mêle originalité et hommage aux maîtres du genre comme Lalo Schifrin (connu pour ses œuvres sur Mission : Impossible), créant ainsi une ambiance sonore captivante qui accroît l’immersion du spectateur dans cet univers policier animé.

Scène animée avec les personnages de Bad Guys 2 en action

Une écriture entre humour et références cultes

Les dialogues, bourrés d’humour et de verve, résonnent d’influences tarantinesques, rappelant l’écriture sophistiquée de Quentin Tarantino tout en restant accessibles au jeune public. Pierre Perifel souligne l’équilibre savamment trouvé entre cette sophistication et l’humour potache caractéristique des cartoons, permettant à la fois aux enfants et aux adultes d’apprécier pleinement le scénario riche en rebondissements.

Des clins d’œil cinématographiques parsèment le récit, évoquant subtilement des classiques comme Le Silence des agneaux, tandis que des touches plus légères et décalées telles que des blagues potaches viennent rythmer l’ensemble, renforçant le charme et la convivialité du film.

Un avenir prometteur pour la franchise

Pierre Perifel envisage déjà un troisième volet, persuadé que la saga Bad Guys dispose d’un potentiel narratif et esthétique infini. Après avoir exploré de grandes libertés créatives dans ce deuxième film, il souhaite cependant prendre un temps de pause avant de s’atteler à la suite. Cette saga policière animée a su satisfaire un large public en alliant action, humour et liens affectifs forts entre des personnages délicieusement imparfaits, promettant ainsi encore de nombreux rebondissements à venir.

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