Qu’est-ce qu’un Q Score ?
Les célébrités nous divertissent, que ce soit par le chant, la comédie ou le jeu d’acteur, et parfois, elles nous recommandent même des produits, comme des assurances ou des crèmes anti-rides. Lorsqu’une personnalité de confiance nous incite à effectuer un achat, il est probable que nous prêtions attention à son avis.
Mais comment les entreprises choisissent-elles les figures à promouvoir dans leurs publicités ? Qui est le plus à même de capter notre attention, celui que nous apprécions et avons confiance ? L’attrait semble être une qualité difficile à quantifier. Pourtant, Marketing Evaluations Inc., une société new-yorkaise, évalue le niveau de popularité des célébrités depuis près de 60 ans, comme le rapporte Mental Floss.
Cet attrait est mesuré à l’aide d’un indicateur connu sous le nom de Q score. En prenant le nombre de personnes qui reconnaissent une célébrité et en le divisant par le nombre de personnes qui la considéreraient comme leur préférée, on obtient le Q score, selon les explications de Mental Floss. Et ce « Q » signifie quotient.
C’est tout dans les chiffres
Pour ceux qui auraient oublié les mathématiques de la classe de quatrième, un quotient est le résultat de la division d’un nombre par un autre, rappelle Merriam-Webster. Au-delà de cette définition mathématique, le mot désigne désormais « la mesure d’une caractéristique ou d’une qualité précise », comme dans « le quotient d’attrait de la célébrité est élevé ».
Selon The Conversation, un Q score positif élevé peut engendrer des gains financiers importants pour les célébrités. En effet, les entreprises sont prêtes à débourser des sommes considérables pour qu’une célébrité célèbre soutienne leurs produits. En revanche, un Q score en baisse peut signifier des difficultés financières pour une célébrité déchue.
Actuellement, environ 25 000 célébrités figurent sur la liste de Q scores tenue par Marketing Evaluations, Inc., y compris des personnalités décédées. Les célébrités disparues sont souvent un choix sûr pour la publicité, comme le souligne The Conversation, car elles continuent d’être populaires, rapportent des revenus à leurs héritiers et ne suscitent pas de nouveaux scandales.
Toutefois, le Q score ne mesure pas seulement la popularité ; il évalue également l’impopularité. Comme l’indique Hollywood Reporter, il existe des « Q scores négatifs » qui évaluent le degré d’impopularité des célébrités. Ces scores peuvent, s’ils sont bien utilisés, être avantageux. Après tout, la reconnaissance d’un nom est toujours de la reconnaissance.
Kim Kardashian a su transformer son Q score négatif record pour se présenter comme une personne que l’on « aime détester », rapporte Hollywood Reporter. De plus, selon The Conversation, un homme d’affaires de l’immobilier et star de la télé-réalité a su utiliser son faible Q score pour tirer parti de sa notoriété jusqu’à la présidence en 2016.