
Travailler dans l’industrie cinématographique est une expérience aussi périlleuse qu’exigeante. Les imprévus sont légion : les plannings se chevauchent, les productions dépassent leur temps imparti, les réalisateurs ajustent leurs notes et certains plans, malgré un storyboard prometteur, ne fonctionnent pas comme prévu.
Parmi ces tournages chaotiques, certains films célèbres ont connu des coulisses bien plus tumultueuses qu’on ne l’imagine.
Un exemple emblématique est celui de The Shining. Le réalisateur Stanley Kubrick était célèbre pour son exigence extrême, exigeant souvent plus de trente prises pour une même scène. Shelley Duvall, incarnant Wendy Torrance, a vécu un véritable calvaire émotionnel, poussé à bout par la pression insoutenable du réalisateur.
Autre cas : Predator de John McTiernan, qui, malgré une apparence ludique, a connu une production difficile. Le comédien initialement choisi pour jouer le chasseur intergalactique a quitté le projet, frustré, ce qui complique encore davantage la réussite du film d’action culte.
Ces exemples rappellent que derrière chaque divertissement offert au public, se cachent souvent d’innombrables défis, soulevant la question : jusqu’où est-il acceptable d’aller pour créer une œuvre cinématographique ? Dans cette série, nous explorons les films dont les désordres et tensions en coulisses surpassent parfois l’intensité de ce que l’on voit à l’écran.
La réalisation de The Shining par Stanley Kubrick a été une épreuve émotionnelle intense, notamment pour Shelley Duvall. Le film, adapté du roman de Stephen King publié en 1977, relate la plongée dans la folie de Jack Torrance (interprété par Jack Nicholson) dans l’hôtel hanté Overlook, où il se retourne violemment contre sa femme Wendy (Shelley Duvall) et leur fils Danny (Danny Lloyd).
Le rôle de Wendy exigeait de Duvall d’incarner de nombreuses scènes éprouvantes, mêlant cris, larmes et fuites désespérées face à son mari armé d’une hache. D’après le documentaire de Vivian Kubrick, The Making of the Shining, Stanley Kubrick cherchait délibérément à pousser l’actrice dans ses derniers retranchements. Il la critiquait constamment, incitant l’équipe à ne pas éprouver de compassion envers elle lors des tournages éprouvants. Une scène célèbre, où Wendy brandit une batte de baseball, fut filmée pas moins de 127 fois, transformant progressivement Shelley Duvall en un véritable étal émotionnel.
Dans une interview accordée en 2021 à The Hollywood Reporter, l’actrice a confirmé les pressions extrêmes qu’elle avait subies, tout en reconnaissant la « chaleur et la sympathie » de Kubrick en dehors des prises. Cependant, la réalité du tournage restait épuisante : « Kubrick ne valide aucune prise avant au moins la 35e. Trente-cinq prises à courir, pleurer et porter un petit garçon, c’est éprouvant. Et il exige une performance totale dès la première répétition. C’est difficile », confiait-elle.
Ce témoignage révèle à quel point certains films célèbres coulisses peuvent être synonymes de tensions et de sacrifices extrêmes pour les acteurs, bien au-delà de ce que le spectateur peut percevoir à l’écran.
Le légendaire film de Victor Fleming, Le Magicien d’Oz, sorti en 1939, a émerveillé le public du monde entier. Cependant, derrière la magie apparente du scénario, le tournage fut loin d’être sans danger, notamment pour Margaret Hamilton, incarnant la redoutable Sorcière de l’Ouest, et la cascadeuse Betty Danko.
Selon le témoignage d’Aljean Harmetz dans The Making of The Wizard of Oz, la scène où la sorcière apparaît à Munchkinland fut particulièrement périlleuse. Betty Danko devait surgir sur le plateau en jaillissant d’une fosse dissimulée. Après l’explosion de flammes et de fumée, une toiture en aluminium s’ouvrait pour révéler la sorcière. Malheureusement, lors d’une répétition, un réalisateur de danse est accidentellement tombé à travers ce toit, causant des blessures aux épaules de Danko, ce qui a conduit à une révision complète du dispositif pour garantir plus de sécurité.
Ensuite, la sorcière de Margaret Hamilton devait prononcer un discours dramatiquement suivi d’un départ spectaculaire. Betty Danko se chargea alors d’entraîner Hamilton afin qu’elle réalise la cascade dans des conditions plus sûres. Malgré les dangers inhérents, de nombreuses répétitions furent nécessaires pour que l’actrice maîtrise le mouvement. Pourtant, après un premier tournage réussi, le réalisateur Victor Fleming insista pour recommencer la scène plusieurs fois.
Cette insistance stressa le plateau. Lors d’une prise ultérieure, les effets spéciaux de feu et de fumée furent déclenchés trop tôt, provoquant des brûlures sévères chez Hamilton. Elle souffrit notamment de graves blessures à la main, allant du poignet jusqu’aux ongles, où sa peau fut pratiquement brûlée.
Ce douloureux incident révèle combien les coulisses des films célèbres peuvent être marquées par des risques invisibles à l’écran, mettant souvent à l’épreuve la vie et la santé des acteurs et des équipes techniques.
Le tournage du film Justice League en 2017 a été marqué par de nombreuses turbulences. Zack Snyder, initialement réalisateur, a dû quitter le projet à la suite d’un drame personnel, laissant sa place à Joss Whedon pour achever le film. Cette transition s’est traduite par un produit final hétéroclite où s’entremêlaient incohérences de ton et conflits d’ego quant à la paternité artistique du film. Parmi les controverses techniques, la suppression numérique de la moustache d’Henry Cavill, rendant un Superman étrangement proche du personnage de Shrek, a particulièrement marqué les esprits.
Cependant, selon Ray Fisher, incarnant Cyborg, les coulisses de ce blockbuster dissimulaient un climat encore plus complexe. Sur son compte X depuis supprimé, il a dénoncé le comportement de Joss Whedon sur le plateau, qualifiant son attitude envers l’équipe de tournage et les acteurs d’« abusive, non professionnelle et totalement inacceptable ». Fisher a également pointé du doigt la responsabilité des producteurs Geoff Johns et Jon Berg, qu’il accuse d’avoir toléré ces agissements.
Plusieurs collègues de Fisher, dont Jason Momoa et Gal Gadot, ont apporté leur soutien à ses révélations, évoquant eux aussi une expérience difficile durant la production. Face aux accusations, Whedon a publié une défense dans les médias. Quant à Warner Bros., le studio a ouvert une enquête et affirmé avoir pris des mesures correctives, sans toutefois en dévoiler les détails.
L’univers cinématographique Marvel tel que nous le connaissons ne serait pas ce qu’il est aujourd’hui sans le film « X-Men » sorti en 2000. Ce long-métrage a propulsé Bryan Singer au rang de réalisateur convoité à Hollywood, grâce à sa capacité à transformer une propriété de super-héros en un succès colossal pour les studios. Cependant, au fil des années, plusieurs allégations sont venues ternir son image, notamment concernant son comportement sur le plateau.
En 2020, une enquête approfondie publiée par The Hollywood Reporter a révélé un tournage marqué par un grand manque de professionnalisme et des situations choquantes en coulisses. Bryan Singer aurait affiché une attitude instable, arrivant fréquemment en retard et de mauvaise humeur.
Lors d’une journée particulièrement tendue, Tom DeSanto, à la fois scénariste et producteur exécutif, a tenté d’interrompre le tournage, suspectant que Singer et certains membres de l’équipe étaient sous l’emprise de substances. Cette confrontation a dégénéré, mais Singer a poursuivi le tournage, ce qui s’est soldé par une blessure de Hugh Jackman lors d’une cascade réalisée sans la présence d’un coordinateur de cascades. Suite à cet incident, le producteur Ralph Winter a décidé de suspendre officiellement la production, tandis que le studio souhaitait se séparer de DeSanto.
Selon plusieurs sources, les acteurs de « X-Men » sont alors venus ensemble au trailer de Bryan Singer pour lui faire part de leur intention de quitter la production si Tom DeSanto était écarté. Bien que DeSanto soit resté silencieux à ce sujet, les représentants de Singer ont fermement démenti cette version des faits.

Peut-on imaginer qu’un tournage mettant en scène un requin factice dans l’eau soit compliqué ? Absolument. Le classique de Steven Spielberg de 1975, Les Dents de la mer, a certes redéfini le cinéma grand public, mais sa production a été une véritable épreuve pour tous les membres de l’équipe.
Dans le documentaire The Shark Is Still Working, Spielberg confie que ce film reste le plus difficile qu’il ait jamais réalisé : « Rien ne s’est jamais approché des difficultés rencontrées lors du tournage d’un film à effets spéciaux mécaniques, et encore moins en mer ouverte. Pas un film d’effets numériques, créé bien des années plus tard, ni tourné dans un bassin sécurisé à Malte ou en Floride, mais bien dans l’océan Atlantique. Nous étions sans doute complètement fous d’imaginer que ce serait simple… »
Selon The Washington Post, le tournage a pris beaucoup plus de temps que prévu, relançant sans cesse le doute sur la possibilité de finaliser le film. Les mésaventures se sont multipliées : les requins mécaniques tombaient souvent en panne, dont l’un a même coulé au fond de l’océan. L’équipe devait lutter contre ces défaillances techniques et l’imprévisibilité des eaux pour capturer les images nécessaires.
Finalement, c’est cette accumulation de contraintes qui a poussé Spielberg à faire preuve d’inventivité en cachant souvent le requin à l’écran. Outre l’effet de suspense créé pour les spectateurs, cette décision résolvait aussi un problème pratique, montrant comment l’adversité a nourri la réussite artistique de ce chef-d’œuvre du cinéma.
« Predator » demeure l’un des films d’action les plus emblématiques des années 1980. Qui ne se souvient pas d’Arnold Schwarzenegger dans le rôle de Dutch Schaefer, affrontant une créature extraterrestre au cœur de la jungle ? Pourtant, si la tension et l’aventure se ressentent à l’écran, le tournage fut loin d’être un long fleuve tranquille pour l’équipe.
Selon une chronique publiée dans The Hollywood Reporter, la production fut marquée par des défis majeurs. Le tournage s’est déroulé sous des températures écrasantes, dans une forêt tropicale envahie d’insectes, rendant le travail aussi pénible que dangereux. Pire encore, la très grande partie de l’équipe locale fut remplacée, après avoir été jugée incompétente par les producteurs.
Le réalisateur John McTiernan approchait la fin du tournage avec seulement la moitié des scènes principales filmées, témoignant du chaos qui entourait le projet. Parmi les anecdotes célèbres figure celle de Jean-Claude Van Damme, initialement choisi pour incarner le Predator. Plusieurs versions expliquent son départ, mais selon Joel Hynek, superviseur des effets visuels, Van Damme insistait pour que son personnage adopte une gestuelle de kickboxeur, ce qui alla à l’encontre de la vision de l’équipe.
Hynek raconte : « [Van Damme] arrive dans la caravane, et Joel [Silver] lui dit : ‘Tu dois arrêter le kickboxing !’ – parce que Jean-Claude voulait absolument faire des mouvements de kickboxeur. Joel lui a alors signifié : ‘Le Predator n’est pas un kickboxeur.’ Van Damme rétorque qu’il doit le faire, car c’est comme ça qu’il voit le Predator. Joel conclut alors : ‘Tu es viré. Pars d’ici.’ »
Waterworld : un tournage cauchemardesque

À l’époque de sa production, Waterworld était le film le plus coûteux jamais réalisé. Sur le papier, il semblait promis à un immense succès, grâce à son cocktail d’aventure, d’action, de décor aquatique, et la présence de Kevin Costner en tête d’affiche. Pourtant, ce long-métrage est aujourd’hui surtout connu pour être l’une des productions hollywoodiennes les plus chaotiques.
Tout ce qui pouvait mal tourner est arrivé : un ouragan a détruit un décor qu’il a fallu reconstruire, l’équipe et les acteurs ont souffert du mal de mer, plusieurs sont même victimes de piqûres de méduses. Le tournage s’est vite révélé un véritable défi, contraignant la production à fuir les difficultés liées au travail sur l’eau. Kevin Costner a admis que Steven Spielberg, fort de son expérience sur Les Dents de la Mer, lui avait conseillé d’utiliser des décors terrestres plutôt que de filmer en plein océan. Mais le comédien n’a pas suivi ce précieux conseil.
Au-delà de ces complications physiques, des tensions créatives majeures sont apparues. Kevin Costner et le réalisateur Kevin Reynolds se sont violemment affrontés. Costner avait demandé ce dernier pour diriger le film, mais leurs désaccords ont atteint un tel niveau que Reynolds a finalement quitté la production, incapable de continuer à travailler avec l’acteur principal.
Le tournage de Waterworld restera dans les annales non seulement pour son ambiance catastrophique, mais aussi pour son échec commercial retentissant, annulant ainsi tous les efforts consentis. Une véritable mésaventure hollywoodienne où les déboires l’ont emporté sur la réussite espérée.

Parmi les films catastrophes, peu atteignent l’intensité de Twister (1996), réalisé par Jan de Bont. Ce long-métrage a marqué les esprits, semant la peur des tornades et même celle des vaches volant dans les airs. Pourtant, ce n’est pas uniquement la tension à l’écran qui a marqué ce tournage : les coulisses ont été bien plus tourmentées que l’on pourrait le croire.
En 2024, le coordinateur des cascades, Mic Rodgers, a révélé dans une interview que la production avait accumulé une série d’incidents stressants. Avant même que le tournage ne commence, le réalisateur Jan de Bont a tenté de filmer de véritables tornades, sans qu’aucune de ces images ne soit intégrée au film final. Côté blessures, l’actrice Helen Hunt a subi une commotion cérébrale après avoir été frappée par une portière de voiture, tandis que sa doublure cascade a eu une côte fêlée.
Les mésaventures ne s’arrêtent pas là : Helen Hunt et Bill Paxton ont connu une cécité temporaire après une exposition trop intense à des projecteurs électriques. Plus grave encore, le directeur de la photographie Jack N. Green a dû être hospitalisé après qu’une maison conçue pour s’effondrer lors d’une scène de cascade s’est réellement effondrée alors qu’il se trouvait à l’intérieur.
Le tournage a atteint un point critique lorsque Jan de Bont a brusquement poussé un assistant caméra, refusant de présenter des excuses. Cette altercation a provoqué le départ d’une partie de l’équipe du plateau. Le producteur Steven Spielberg est alors intervenu en personne pour calmer la situation. Selon Rodgers, Spielberg est descendu d’un Learjet en criant sur le réalisateur mais sans même toucher le sol, illustrant la tension extrême qui régnait sur le plateau.

David S. Goyer a joué un rôle central dans l’adaptation au cinéma de la saga Blade. Auteur des scénarios des trois films mettant en vedette Wesley Snipes dans le rôle du Daywalker, il a également eu la chance de réaliser le troisième volet, Blade: Trinity. Cependant, sa première expérience en tant que réalisateur s’est révélée particulièrement difficile, comme l’a révélé Patton Oswalt, interprète du personnage Hedges.
Selon Oswalt, plusieurs incidents troublants ont éclaté sur le tournage, notamment une altercation au cours de laquelle Wesley Snipes aurait étranglé Goyer. L’acteur aurait même tenté de convaincre Goyer d’abandonner la production. « Wesley s’est assis avec David et lui a dit : ‘Je pense que tu devrais quitter, tu es nuisible à ce film’ », a expliqué Oswalt dans une interview. En réponse, Goyer aurait rétorqué : « Pourquoi ne pas partir toi-même ? On a toutes tes prises rapprochées, et on pourrait filmer le reste avec un double. » Cette réponse aurait tellement déstabilisé Snipes que, pour le reste du tournage, il n’a communiqué avec le réalisateur qu’à travers des notes collées sur des Post-it.
Dans une interview donnée en 2020, Wesley Snipes a remis en question cette version des faits. Il a précisé que, en tant que producteur exécutif, il avait le droit d’exiger certains changements tout en évoquant des micro-agressions dont il aurait été victime en raison de sa couleur de peau. Quant à Goyer, lors d’un podcast, il n’a pas détaillé davantage les tensions mais a qualifié Blade: Trinity de « pire expérience de sa carrière ». Malgré tout, il a souligné ses qualités en tant qu’acteur, témoignant d’un certain respect envers Snipes.
« Mad Max: Fury Road » de George Miller est devenu un film d’action emblématique du XXIe siècle, réputé pour ses scènes de poursuites et de collisions automobiles spectaculaires. Pourtant, malgré les louanges reçues notamment pour les performances de Tom Hardy dans le rôle de Max Rockatansky et de Charlize Theron en Imperator Furiosa, la collaboration entre ces deux acteurs principaux a été loin d’être harmonieuse sur le tournage.
Dans le livre « Blood, Sweat, and Chrome : The Wild and True Story of Mad Max: Fury Road », l’auteur Kyle Buchanan révèle que Hardy et Theron se sont violemment affrontés pendant le tournage. Selon le récit, Tom Hardy est arrivé trois heures en retard sur le plateau, ce qui a profondément agacé Charlize Theron. Cette dernière a alors lancé une tirade emplie de jurons à l’encontre de son collègue, exigeant qu’il soit sanctionné pour son comportement.
La tension a encore monté lorsque Hardy a réagi de manière agressive, poussant Theron à demander l’intervention de la productrice Denise Di Novi, qui a dû se rendre sur le plateau pour apaiser la situation. Reconnaissant sa part de responsabilité, Tom Hardy a déclaré que Theron aurait eu besoin d’un partenaire plus expérimenté, espérant pouvoir mieux gérer les choses avec l’âge et la maturité. De son côté, Charlize Theron a admis que la situation était devenue « hors de contrôle », justifiant ainsi son recours à la productrice.

Avant même que « No Time to Die », dernier volet de Daniel Craig dans le rôle de James Bond, ne commence sa production, les complications se sont accumulées. Le réalisateur initial, Danny Boyle, a quitté le projet en août 2018, alors que le tournage était prévu pour décembre de la même année. Cary Joji Fukunaga a repris la direction du film, entraînant naturellement un décalage des dates de début et de sortie pour ajuster cette nouvelle orientation créative.
Ces changements n’ont cependant pas empêché l’apparition de problèmes supplémentaires pendant le tournage. En mai 2019, Daniel Craig a dû subir une opération à la cheville suite à un accident sur le plateau, le contraignant à s’absenter deux semaines durant la récupération. Par la suite, une scène d’explosion a causé des dégâts au décor et blessé un membre de l’équipe technique.
Malgré ces difficultés, Fukunaga et son équipe ont tout fait pour respecter la sortie prévue en 2020. Cependant, un événement incontrôlable est venu bouleverser les plans : la pandémie de COVID-19. Cela a obligé à repousser la sortie du film à la fin de l’année 2021, confirmant en quelque sorte que personne n’était prêt à voir James Bond disparaître si tôt.
