À ses débuts, l’UFC se présentait comme le « cool » cousin de la boxe : un sport sans beaucoup de règles, un univers où les combats se décidaient par KO, soumission, intervention médicale… voire pire. Le sénateur John McCain avait même qualifié ces affrontements de « combat d’humains », à l’image d’un spectacle brutal et sans retenue.
Mais Dana White, président de l’UFC, est prêt à franchir un nouveau cap. Il a récemment annoncé l’acquisition d’une île privée destinée à accueillir des combats de MMA dans le contexte des mesures de distanciation sociale et des restrictions de voyage liées à la pandémie. La localisation précise reste secrète, et le public ne pourra pas assister aux affrontements sur place. Ils seront diffusés exclusivement sur ESPN, tandis que les combattants du monde entier seront testés scrupuleusement avant d’être transportés, sans savoir où ils vont.
Cette initiative intervient alors que l’avenir de l’UFC était incertain face à la crise sanitaire mondiale, qui a déjà bouleversé de nombreux événements sportifs. Dana White a confirmé via son compte Twitter que le combat est bien signé et prévu, en direct sur ESPN, sans préciser l’endroit exact, sinon « quelque part sur Terre ». Le duel principal devait opposer les poids légers américains Justin Gaethje et Tony Ferguson, après le forfait du champion russe Khabib Nurmagomedov, contraint de se retirer en raison des restrictions de voyage.
Cette stratégie rappelle les tournois mythiques des célèbres antagonistes du jeu vidéo Mortal Kombat, Shang Tsung et Shao Kahn, qui organisaient leurs joutes d’arts martiaux dans des mondes parallèles. À l’instar de M. Bison avec le tournoi Street Fighter, Dana White pourrait envisager d’introduire des règles inédites, voire extrêmes, profitant de l’absence de contrôle gouvernemental dans les eaux internationales. Reste à voir si une sorte de « fatality » UFC verra le jour durant ces combats hors normes.