Evel Knievel : La fortune d’un casse-cou légendaire

par Olivier
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Evel Knievel : La fortune d'un casse-cou légendaire
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Divertissement — Evel Knievel et sa fortune

Evel Knievel

Poursuivant le fil des anecdotes les plus marquantes du spectacle, Evel Knievel s’est construit une réputation moins sur ses succès que sur ses chutes spectaculaires. Sa notoriété tient autant aux cascades ratées qu’aux sauts réussis, et l’un de ses épisodes les plus célèbres impliquait… des serpents.

Dans les années 1960, installé à Moses Lake (Washington), il travaillait dans un atelier de motocyclettes et mit en scène un saut promotionnel : franchir 40 pieds à moto, passer au-dessus d’une voiture et d’une caisse de crotales, puis longer la cage d’un cougar après l’atterrissage. Comme il le disait lui-même, « tout le monde peut sauter une moto ; le problème commence quand il faut l’atterrir. » Lors de ce saut, un mauvais atterrissage le projeta dans la caisse de serpents, électrisant le public d’environ 1 000 personnes et lançant sa carrière de cascadeur.

Evel Knievel en action

Au fil d’une carrière composée de plus de 75 sauts rampe à rampe, Evel Knievel accumula les acclamations internationales et une longue liste de blessures graves. Ses exploits attirèrent l’attention mondiale, mais coûtèrent cher à son corps.

  • 1967 — Tentative au Caesar’s Palace : collision au moment de l’atterrissage, avec fracture du bassin, du fémur, des deux chevilles et d’un poignet ; coma de 29 jours.
  • 1975 — Tentative de franchissement de 13 bus à Wembley : chute violente, fracture du bassin ; il réussit malgré tout à se relever physiquement de l’accident.
  • Multiples autres chutes : des milliers de kilomètres parcourus, des os brisés à répétition et une résilience quasi mythique face à la douleur.

Après chaque blessure, Knievel jurait souvent d’arrêter — puis revenait. Cette dynamique de défi, chute et renaissance fit partie intégrante de son image publique et de l’attrait du grand public pour ses spectacles. Les risques étaient, pour lui, autant une signature artistique qu’un mode de vie.

Sur le plan financier, malgré les innombrables séjours à l’hôpital et les frais associés, les estimations indiquent qu’Evel Knievel disposait d’une valeur nette d’environ 3 millions de dollars au moment de sa mort en 2007. Pour un artiste dont la marchandise était le frisson et le danger, la récompense n’a jamais été uniquement pécuniaire : le spectacle en lui-même constituait la véritable monnaie d’échange.

En transition vers la section suivante, nous examinerons comment l’héritage médiatique et culturel de Knievel a perduré bien au-delà de ses exploits physiques et de sa fortune personnelle.

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