
Steve « Crocodile Hunter » Irwin, connu pour son audace à côtoyer des animaux aussi redoutables que des dinosaures, était pourtant un homme raisonnable. Il savait discerner les risques acceptables de ceux qui seraient de véritables provocations à la nature. C’est ainsi qu’il évitait les perroquets, ces oiseaux au caractère souvent agressif. Fait surprenant : Steve Irwin avait une véritable peur des perroquets.
Quatorze ans après le décès tragique de Steve Irwin, sa fille Bindi incarne aujourd’hui l’héritage familial avec la même passion pour la faune sauvage. Mais, tout comme son père, elle redoute un animal en particulier : les abeilles. Dans une interview accordée au magazine People, Bindi confie : « Quand j’avais environ 2 ans, j’ai trouvé une abeille écrasée sur le trottoir, et j’ai voulu la sauver. Elle m’a piquée à la main… Depuis ce jour, j’ai peur des abeilles. »

Il n’est pas déraisonnable d’avoir une certaine peur des abeilles. Selon les Centers for Disease Control and Prevention, entre 2000 et 2017, environ 62 personnes chaque année aux États-Unis ont perdu la vie à cause de piqûres de frelons, guêpes et abeilles, culminant à 1 109 décès sur cette période.
Si les abeilles sont aujourd’hui menacées par un déclin dramatique, un fléau préjudiciable pour l’humanité et l’environnement, il faut aussi reconnaître que ces insectes possèdent une redoutable mécanique de défense. Leur dard, une véritable arme biologique, se détache de leur corps lors d’une piqûre tout en continuant d’injecter du venin, battant comme un cœur effrayant et barbelé. Par ailleurs, elles libèrent des phéromones qui avertissent les autres abeilles qu’une proie potentielle se trouve dans les environs, ce qui peut déclencher une attaque collective.
Quant aux frelons et guêpes, leur dard reste fixé à leur corps, ce qui leur permet de piquer à répétition tant que l’agresseur ne cesse pas de bouger ou de crier.
