Steve Irwin, connu pour sa bravoure et sa passion sans limite pour le monde animal, a affronté des créatures effrayantes telles que les crocodiles et les mambas noirs. Pourtant, malgré son courage légendaire, il existait un animal qu’il redoutait tout particulièrement : le perroquet.
Cette peur surprenante était loin d’être infondée. Lors d’une interview avec Larry King, alors qu’Irwin louait les mérites du Ara hyacinthe, King lui fit remarquer : « Je pensais que vous aviez peur des perroquets. » Irwin répondit simplement : « Je l’ai. » En expliquant sa peur, il invita à observer le bec de ces oiseaux redoutables, véritable arme capable de causer des blessures sévères.
Au sein de l’hôpital pour animaux sauvages de son zoo australien, Irwin s’occupait de 27 perroquets, dont 13 l’avaient mordu à plusieurs reprises. Dans une autre interview donnée à Scientific American, il expliqua : « Pour une raison inexplicable, les perroquets doivent me mordre. C’est leur travail. Ils ont presque arraché mon nez. J’ai reçu de très graves morsures de perroquets. »
Ce témoignage prend toute son ampleur si l’on considère la tolérance d’Irwin face aux blessures infligées par une multitude d’animaux venimeux et sauvages. En effet, le bec d’un ara hyacinthe exerce une pression estimée entre 500 et 700 livres par pouce carré – une force capable de briser une noix du Brésil comme on écrase un simple œuf en chocolat. De plus, ces oiseaux sont réputés pour être difficiles à anticiper : ils peuvent passer directement à l’attaque sans donner de signes avant-coureurs.