Si vous étiez échoué sur une île déserte et que vous pouviez emporter de la musique, quel album choisiriez-vous ? Dans un univers débordant de genres et d’artistes, ce choix demande une réflexion approfondie. L’album doit pouvoir vous accompagner en boucle sans vous rendre fou.
La musique de Johnny Cash, icône du country classique, figure sûrement sur bien des listes imaginaires d’albums incontournables pour une île déserte. Mais qu’en serait-il de ses propres goûts ? Quels artistes Johnny Cash choisirait-il d’emporter avec lui dans cette solitude océanique ?

Selon ses propres confidences dans son autobiographie de 1997, Cash: The Autobiography, Johnny Cash s’est posé la question des œuvres qu’il emporterait sur une île déserte. Parmi ses choix, plusieurs albums gospel reflètent ses racines musicales, notamment un best-of du chanteur spirituel Jimmie Davis ainsi qu’un album de la légendaire Sister Rosetta Tharpe.
Outre ses penchants pour la musique country, il cite aussi l’album Back Home (1957) de Merle Travis, un artiste qu’il connaissait personnellement et avec qui il avait collaboré.
Johnny Cash n’a pas oublié les influences plus récentes ou proches : il mentionne l’album The Wheel (1993) de sa fille Roseanne Cash, Roses in the Snow (1980) d’Emmylou Harris, ainsi que The Freewheelin’ Bob Dylan (1963) de Bob Dylan, également son collaborateur.

Mais ses choix ne s’arrêtent pas là. Moins prévisible, il cite un enregistrement parlé, You Are There, du journaliste et correspondant de guerre Edward R. Murrow.
Enfin, le choix le plus surprenant est celui du compositeur classique Ludwig van Beethoven. Bien que Cash n’ait pas précisé quelle pièce il emporterait, il affirmait simplement « quelque chose de Beethoven ». Cette préférence pourrait s’expliquer par une affinité partagée entre les deux artistes, tous deux reconnus pour leur romantisme. En 2015, Johnny Cash et Beethoven figuraient tous deux dans le top 10 des auteurs des lettres d’amour les plus romantiques, soulignant leur intense sensibilité émotionnelle.
