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Détails tragiques de la mort d’Avicii
Tim Bergling, né en Suède, était l’un des DJs les plus renommés au monde. Connu sous le nom d’Avicii, il est considéré comme un pionnier de la musique EDM et a réussi à populariser ce genre au-delà de ses frontières initiales. Bergling est né en 1989 et a commencé à composer de la musique adolescent dans sa chambre. Très vite, il a commencé à partager ses créations en ligne, ce qui lui a permis de signer un contrat d’enregistrement. Un ami lui a évoqué que le mot « Avici » signifie « le niveau le plus bas de l’enfer bouddhiste », ce qui a inspiré son pseudonyme, agrémenté d’un « i » final.
En 2010, Avicii a sorti plusieurs morceaux, dont « Seek Bromance ». Bien que le titre ait eu un bon accueil sur les charts européens, la notoriété de Bergling n’est réellement décollée qu’en 2011 avec « Levels », qui échantillonne « Something’s Got a Hold on Me » d’Etta James. Cette chanson devint un véritable succès international, ouvrant la voie à une collaboration significative avec le célèbre DJ David Guetta et même une nomination aux Grammy Awards.
En 2014, il a publié son premier album « True », qui a présenté un autre tube, « Wake Me Up », qui était alors la chanson la plus diffusée sur Spotify. Toutefois, derrière cette ascension fulgurante se cachait un emploi du temps de tournée éreintant qui commençait à affecter sa santé physique, ainsi qu’une détérioration de sa santé mentale, exacerbée par sa soudaine célébrité.
Avicii face à l’anxiété et à la dépression
Selon les rapports, les problèmes de santé de Bergling ont commencé en 2012 lorsqu’il a été hospitalisé pour une pancréatite aiguë due à des excès d’alcool. Dans un documentaire, il a évoqué que sa consommation d’alcool l’aidait à gérer son anxiété croissante avant les concerts. L’année suivante, des médecins lui conseillèrent de faire enlever sa vésicule biliaire, recommandation qu’il a ignorée. En 2014, son état de santé l’a contraint à annuler des performances, y compris à un festival de Miami.
Bien qu’il ait fait un retour temporaire sur scène, Bergling a annoncé sa retraite en 2016, affirmant que cela était nécessaire pour sa santé. Il a partagé qu’il se sentait mal à l’aise avec le monde de la musique et que, de nature introvertie, il n’appartenait pas à cet univers. Ses difficultés personnelles ont été documentées dans un film poignant, « Avicii: True Stories », où il a révélé son inconfort face à la célébrité.
Malheureusement, ni lui ni son équipe ne pressentait l’ampleur de ses luttes avec la santé mentale, malgré des signes clairs de détresse.
La mort d’Avicii à 28 ans
En avril 2018, Avicii s’est rendu à Oman pour passer des vacances et travailler sur de nouvelles compositions. Ceux qui l’ont croisé à cette période ont noté qu’il semblait heureux et créatif, bien qu’il ne mangeait ni ne parlait beaucoup. Le 20 avril 2018, sa mort a été un choc pour le monde entier. Bien que la cause initiale ne soit pas immédiate, sa famille a par la suite laissé entendre qu’il avait mis fin à ses jours, indiquant qu’il n’en pouvait plus et qu’il cherchait désespérément la paix.
Des informations ont émergé suggérant qu’il se serait suicidé en utilisant des morceaux de verre, un acte tragique entouré d’une grande tristesse et de mystère. Dans son dernier journal, il avait écrit que « la libération de l’âme est le dernier attachement avant de redémarrer ». Son père, Klas, a exprimé le souhait que son fils soit surtout rappelé pour sa sensibilité et sa générosité. Par la suite, ses parents ont fondé la Tim Bergling Foundation et ont publié son troisième album, « Tim ».