Malgré son statut d’icône du cinéma et les nombreux chefs-d’œuvre dont elle a été la vedette, tels que Diamants sur canapé, Vacances romaines, Charade, ou encore My Fair Lady, Audrey Hepburn n’a remporté qu’un seul Oscar compétitif au cours de sa carrière. Elle a également reçu à titre posthume un prix humanitaire Jean Hersholt en reconnaissance de son engagement philanthropique, distinguée par l’Académie des Oscars. Ce palmarès lui vaut néanmoins de faire partie des rares artistes à avoir obtenu un Emmy, un Grammy, un Oscar et un Tony – un exploit appelé EGOT –, la plaçant parmi seulement une dizaine d’artistes à avoir accompli cet exploit.
Audrey Hepburn a décroché son unique Oscar grâce à l’une de ses premières grandes performances au cinéma, dans la comédie romantique Vacances romaines (1953). Dans ce film, elle incarne une princesse en quête de liberté, qui se fait passer incognito et tombe amoureuse d’un journaliste américain incarné par Gregory Peck, lors d’un séjour à Rome. Cette récompense fut sa toute première nomination aux Oscars, une première reconnaissance qui allait en appeler d’autres.
Après ce triomphe, sa carrière cinématographique fut courte mais marquante. Elle fut nominée à quatre reprises supplémentaires dans la catégorie de la meilleure actrice dans un rôle principal : en 1955 pour Sabrina, en 1960 pour La Religieuse, en 1962 pour Diamants sur canapé, et enfin en 1968 pour Elle attendait la nuit. Ces nominations illustrent à quel point son talent était reconnu par ses pairs.
Cependant, après Elle attendait la nuit, Audrey Hepburn choisit de se retirer progressivement du grand écran, entrant dans une semi-retraite. Elle tourna seulement cinq autres films avant son décès en 1993, des suites d’un cancer. Ce retrait volontaire explique en grande partie pourquoi elle n’a pas accumulé plus de récompenses majeures malgré son impact durable sur le cinéma.
En dehors des Oscars, la comédienne reçut de nombreuses autres distinctions prestigieuses. Un an seulement après son Oscar, elle remporta un Tony pour son rôle dans la pièce Ondine à Broadway. En 1993, l’année de sa disparition, elle obtint à titre posthume un Emmy pour la série documentaire Gardens of the World with Audrey Hepburn ainsi qu’un Grammy pour le meilleur album parlé pour enfants, grâce à Audrey Hepburn’s Enchanted Tales.